En Australie, face au tueur fou, deux héros français !

Source [Boulevard Voltaire] : Ils s’appellent Silas Despreaux et Damien Guérot et nous ferions bien de retenir leurs noms. Ces deux hommes se trouvaient dans un centre commercial de Sydney, en Australie, samedi 13 avril, quand un homme armé d’un couteau a commencé à frapper, au hasard semble-t-il. Il a tué cinq femmes et un agent de sécurité avant d’être abattu par une policière. Parmi les victimes, une maman dont le bébé, âgé de neuf mois, dans un état jugé « grave mais stable ». La police locale semble écarter le motif terroriste : l’homme semblait souffrir de maladie mentale. On connaît tout cela par cœur, en France, y compris ce que, parfois, il faut penser de ces loups solitaires. L’enquête tirera les conclusions appropriées.

Face à l’homme, que les caméras de sécurité ont filmé en train de monter dans l’escalator du centre commercial, Damien Guérot a empoigné un poteau, avec lequel il s’est mis en face de l’assaillant, en haut de l’escalier mécanique, pour le repousser. Silas Despreaux, lui aussi, s’est opposé à l’assaillant. Leur geste n’est pas sans évoquer celui d’un autre héros français, Henri d’Anselme, le « héros au sac à dos », qui faisait un pèlerinage solitaire à la découverte des cathédrales de France. Il s’est, lui aussi, opposé d’une manière qui pourrait paraître dérisoire mais qui, dans un cas comme dans l’autre, a suffi. Il y a, dans ces deux exemples, une leçon qui est loin d’être anodine : Henri, Silas et Damien n’étaient pas armés, ils ne se sont pas jetés sur l’agresseur et ils ne considèrent pas avoir fait preuve d’un extraordinaire courage (c’est peut-être à cela que l’on reconnaît un héros). Ces exemples nous prouvent qu’il suffit parfois de se dresser contre le mal pour le faire reculer.

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