Quand l’extrême gauche française tombe d’accord avec Erdogan

Source [Causeur] : La haine de la France, à la source des émeutes, fait bien le lien entre violence et immigration, n’en déplaise à la gauche. La posture politicienne scandaleuse adoptée par Jean-Luc Mélenchon ne doit pas occulter les propos tout aussi problématiques tenus ailleurs par d’autres membres de la Nupes. Quant au gouvernement, il donne l’impression de vouloir gagner du temps face à ce séparatisme qui s’aggrave, observe notre chroniqueuse.

« La fin justifie les moyens » selon Alma Dufour, députée insoumise de Seine-Maritime, venant au secours des pillards qui ont mis le feu à la France. « Et si le pillage avait à voir avec la pauvreté ? Les marques avec le sentiment de relégation » gémit Sandrine Rousseau, ressortant des placards la vieille culture de l’excuse. « Sans justice, il n’y aura pas de paix, ce n’est pas une menace, ce sont des faits » explique doctement Marine Tondelier. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il dénonce : « les chiens de garde nous ordonnent d’appeler au calme. Nous appelons à la Justice ». Le problème, c’est que ces belles déclarations ne témoignent pas de l’émotion ressentie face à la mort d’un jeune délinquant de 17 ans, mais sont tenues alors que la France est mise à sac par des jeunes émeutiers qui utilisent un fait divers pour laisser libre cours à leur haine de la France et à leur sauvagerie.

Et c’est bien ce qui fascine Jean-Luc Mélenchon et les insoumis. Tout à leur rêve de révolution, ils jettent de l’huile sur le feu car la seule chose qui les intéresse est la mise en cause systématique de la police et la déstabilisation du pouvoir. Il faut donc entendre l’appel à la justice du chef de file des insoumis comme un permis de ravager le pays au nom d’une oppression subie.

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