Les Français en Russie «otages» des tensions diplomatiques

Source [Sputnik news] Entreprises délaissées, frais de scolarité qui explosent, problèmes pour rentrer en France durant la pandémie… Pour Olivier Burlotte, candidat aux élections consulaires, les Français vivant en Russie se sentent abandonnés par Paris. Ils subissent de plein fouet les conséquences du bras de fer diplomatique engagé par les Occidentaux avec Moscou.

Candidat de la liste Ici Moscou– Français Souverains pour les élections consulaires en cours, ce fiscaliste de formation vit depuis vingt ans dans la capitale russe. Il entend bien porter la voix de ses concitoyens auprès des services de la République française. Une mission déjà difficile dans un pays traversé par onze fuseaux horaires. En outre, l’accumulation des sanctions décrétées depuis 2014 par les États-Unis puis l’Union européenne n’arrange rien !

Les premières victimes de ce climat de tension sont les entreprises françaises travaillant en Russie. Bien plus que les mesures de Bruxelles, elles craignent les sanctions de Washington, dont l’extra-territorialité du droit américain décuple l’impact. La condamnation record de la BNP pour violation d’embargos unilatéraux américains avait été annoncée au moment même où entraient en vigueur les premières dispositions contre la Russie. De quoi semer l’inquiétude parmi les entrepreneurs français établis au pays de Tolstoï.

Face à l’absence de soutien clair de Paris, les entreprises tricolores avaient réduit la voilure dans le pays, stoppant les investissements et tranchant dans leurs effectifs, en commençant par les expatriés. L’impact sur la communauté française ne s’est pas fait attendre. Après un pic en 2013 à un peu plus de 6.000, le nombre de Français vivant en Russie inscrits au registre mondial est progressivement tombé aux alentours de 4.700 en 2020. Soit une baisse officielle de 22% en sept ans.

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