Le président de l’Institut pour la Justice révèle que la presse appelle des familles de victimes pour leur demander de critiquer la lettre parue da...

Source [JDD] : « Je tremble de rage en écrivant ce message ». Dans un tweet posté en fin de matinée, Pierre-Marie Sève, directeur de l’Institut pour la Justice (think tank et association de victimes oeuvrant à la réforme de la Justice), révèle que la presse appelle des familles de victimes dans le seul but de savoir si leur lettre ouverte au président de la République « Nous ne sommes pas des faits divers », parue dans le Journal du Dimanche, a été écrite par les victimes ou par la rédaction du JDD.

Hier, Le Dauphiné Libéré, journal quotidien de presse écrite régionale, publiait un article dans lequel il révélait que, selon leurs informations, la lettre ouverte à Emmanuel Macron avait en réalité été écrite par la nouvelle rédaction du JDD.

« C’est bien vous qui avez écrit la lettre ou bien c’est le JDD ? », aurait demandé le journaliste du Dauphiné Libéré à la victime. « Le Dauphiné Libéré a eu l'indécence de lui téléphoner, non pas pour la soutenir ou pour lui adresser un mot de sympathie, pour son fils qui est mort. Mais pour rechercher un scandale où il n'y en a pas », relate le directeur de l’ONG à but non lucratif, sur le réseau social Twitter, nouvellement appelé X.  

Le directeur de l’Institut pour la Justice s’interroge quant aux méthodes utilisées par ce quotidien. « Serait-il possible pour une certaine presse de ravaler quelques heures son venin pour se concentrer sur le fond du sujet ? Sur le fait que depuis des années, des familles sont niées. Et qu'elles sont maintenant salies. Le JDD a tenté de calmer le jeu en parlant d'un sujet consensuel au possible : la douleur de ceux qui ont perdu quelqu'un de leur famille. Et vous êtes incapables de garder cette décence humaine élémentaire qu'est le respect », écrit-il. 

« La vérité ne vous intéresse donc pas @ledauphine ??! J’ai honte pour vous d’en arriver à un tel niveau de bassesse !! », ponctue Pierre-Marie Sève, visiblement agacé par la manière de procéder du quotidien.

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