La rédaction de France Inter ou l'entre-soi gauchiste

Source [Le Salon Beige] La directrice de France Inter, Laurence Bloch, a annoncé l’arrivée dans la matinale de France Inter de Natacha Polony (directrice de la rédaction de Marianne), Cécile Duflot (ancien ministre écologiste du logement aujourd’hui président de l’ONG Oxfam), Alexandre Devecchio (rédacteur en chef adjoint au Figaro), Etienne Gernelle (directeur du Point), et une personnalité qui reste à déterminer. 

La Société des journalistes de la station a contesté cette ouverture :

« En tant que journalistes, à l’approche des échéances de 2022, nous considérons qu’offrir aux auditeurs “une boîte à outils pour leur permettre de se forger une opinion” [les mots utilisés par la directrice de France Inter] devrait passer par de la pédagogie, du reportage (…) et non par un panel d’opinions dans lesquelles il faudrait ensuite piocher, en choisissant le plus convaincant plutôt que le mieux informé ».

Un membre de la rédaction souligne :

« Peu de gens comprennent et valident ce choix. Les gens sont un peu hallucinés du casting et trouvent regrettable que ces éditos remplacent la chronique Environnement. »

Productrice historique de Radio France, Kathleen Evin, a appris fin avril qu’elle était invitée à prendre sa retraite. A 72 ans, elle s’accroche :

« J’ai passé trente-trois ans à France Inter dans l’absence totale de critiques de mon travail, décrit la présentatrice de L’Humeur vagabonde. Je n’en ai reçu qu’une seule, très violente, à l’automne, après que j’ai invité Sophie Divry, autrice de Cinq mains coupées, qui parlait des violences policières lors des manifestations des “ gilets jaunes ” . On m’a alors reproché d’avoir mis en cause les plus hautes autorités de l’Etat. Je ne peux pas croire qu’il y ait un lien entre cet accroc et l’interruption de mon contrat… ».