Entre deux twerks, les écolos dans la lune... récit d'un surréaliste lancement de campagne pour les européennes

Source [Marianne] : Pour le lancement de la campagne des élections européennes, la tête de liste écolo Marie Toussaint a choisi de ne parler qu’à son propre camp en mobilisant « le folklore écoféministe » lors d'une soirée en apesanteur à l’Elysée Montmartre.

La planète d’Europe écologie Les Verts (EELV) est-elle la même que celle qu’ils prétendent sauver ? En sortant du meeting de lancement de la campagne européenne conduite par la tête de liste Marie Toussaint, ce samedi 2 novembre dans la salle de l’Élysée Montmartre, le doute est permis. Pour cette campagne lancée avec « le vent de face », là où Yannick Jadot avait « le vent dans le dos » en 2019, la députée européenne a donc choisi de ne parler qu’à son propre parti en mobilisant ce qu’on pourrait appeler « le folklore écoféministe ». Au menu : poème New Age, optimisme gentillet et booty therapy.

Nous reviendrons sur cet intrigant vocable en temps utile, mais rappelons d’abord les fondamentaux de la soirée : ici, on est chez les gentils. Entre deux intermèdes musicaux de DJ Babaflex, les intervenants se succèdent ainsi pour verser leur écot de Soupline dans cette soirée placée sous le signe de ces mots d’ordre pas du tout consensuels : « Humanisme, justice, protection, paix, avenir, solidarité ». De justice, il ne sera question qu’à propos d’une Europe devant être « féministe, antiraciste, anti-validiste, anti LGBTphobe » et une écologie « profondément intersectionnelle ». Coucou les pauvres ! – pardon, « personnes en situation de précarité ».

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