Elisabeth Borne ou les dangers de se mentir à soi-même

Source [Causeur] : Celle que les médias nous avaient présentée comme une femme de gauche compétente et rompue au dialogue social survivra-t-elle à la réforme des retraites? De toute façon, le premier choix de Macron pour Matignon, c’était Catherine Vautrin.

 

Elle n’était même pas le premier choix de Macron et elle s’attend à être remerciée  d’un jour à l’autre, comme une intérimaire en CDD de très courte durée. « Première ministre », ce n’est pas une vie !

Matignon est un enfer. Celui qui y va le sait. Il y va par ambition, il y va pour incarner la majorité, il y va pour gouverner. Evidemment, il s’épuise, il se brise, il se frustre. On ne va pas faire l’inventaire des martyrs, qu’ils aient été remarquablement transparents (qui se souvient de Jean-Marc Ayrault ?) ou persuadés d’avoir un destin présidentiel, comme MM. Balladur ou Juppé. Aucun n’en est ressorti indemne.

Vous les femmes, vous le charme…

C’est encore un des charmes de la Vème République, cette Constitution qui n’était faite que pour De Gaulle, c’est-à-dire pour un géant qui savait résister à la tentation. À la tentation d’humilier un ennemi intime, par exemple comme Pompidou nommant Chaban ou Mitterrand nommant Rocard. Ou à la tentation de transformer le poste de Premier ministre en celui de « collaborateur » du président : Sarkozy avec Fillon et, nous en arrivons à notre tendre souci, Macron avec Elisabeth Borne.

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