Le PS doit licencier le quart de ses effectifs

Source [Le Figaro] Avec moins de 10 millions d’euros, le budget du parti a été divisé par 3 en quatre ans.

«Pour une part d’entre eux, ils m’ont accueilli au PS… Ce ne sont pas des salariés comme les autres, ce sont parfois même des amis et je sais ce qu’il va m’en coûter quand je vais les recevoir les uns après les autres. Mais c’est ma responsabilité et quand je dois prendre des décisions, je les prends.» Olivier Faure a pris du temps, jeudi, en marge de ses vœux, pour manifester le regret de se séparer d’un quart de la masse salariale du parti, soit 11 salariés. «Ce n’est pas un plan social, ce sont des licenciements», indique le parti.

En 2017 déjà, après les catastrophes électorales, la direction du parti avait déjà été obligée de se séparer de plus de 50 salariés. Le budget de fonctionnement était passé de près de 30 à moins de 10 millions d’euros. Jean-Christophe Cambadélis, prédécesseur d’Olivier Faure à la tête du parti - avec le sénateur Rachid Temal en intérim - avait aussi vendu le siège prestigieux de la rue de Solferino pour 45,5 millions d’euros. Le PS était alors parti vers Ivry, dans le Val-de-Marne, dans des locaux plus simples. Il devrait encore déménager avant l’été pour revenir à Paris, mais dans des locaux plus petits, là où se trouvent aujourd’hui les archives de la Fondation Jean-Jaurès, dans le 9e arrondissement, qui devraient, elles, rejoindre Ivry. Toutes les études sur la portabilité des bâtiments ont été faites. Les devis des travaux sont en cours d’études, reste ensuite à prendre la décision définitive.

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