2022 :  Hidalgo, le crash avant le décollage

Source [RTL] La Maire de Paris veut se faire le relais de l'exaspération des Français face aux mesures sanitaires. Mais c'est bien d'un calcul politique qu'il s'agit. Et d'un mauvais, au vu des sondages de ceux qui ont critiqué le gouvernement frontalement dans la crise.

Décidément, qu’il est dur d’être dans l’opposition au gouvernement en pleine crise sanitaire. Le cas Anne Hidalgo ne nous démentira pas. Jeudi dernier, par la voix de son Premier adjoint, Emmanuel Grégoire, elle demandait un confinement total pour Paris, et seulement Paris, pendant 3 semaines, avant de rouvrir les restaurants, les bars et de faire la fête. "Il ne faut pas raconter des fadaises", a tranché sévèrement dès le lendemain le Premier ministre Jean Castex. 

Lundi, après une réunion avec l’agence régionale de santé et le préfet de la région Île-de-France, Anne Hidalgo a refusé un confinement le week-end. "Une proposition dure, voire inhumaine", a-t-elle dénoncé.  Et pour éviter ça, elle propose d’ouvrir les fenêtres des écoles et de faire cours dehors. Il fallait tout fermer, maintenant il faut tout ouvrir.

Anne Hidalgo veut se faire le relais d’une exaspération, d’une usure ressentie par beaucoup de monde. D’ailleurs, Matignon a précisé lundi soir que le confinement le week-end faisait "partie des possibilités mais ce n’est pas le scénario nécessairement privilégié". 

Cela fait 120 jours que nous sommes sous confinement puis couvre-feu. Chaque semaine, le gouvernement ou le président renvoie aux semaines suivantes. Un ministre ne le nie pas d’ailleurs : "Il y a de la lassitude. Le moral des Français n’est pas bon". Et il résume, "on essaye de tenir avec le moins de restrictions possibles". Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici