(source : Causeur) On s’était habitués à ce qu’à la fin, le camp du Bien gagne et parvienne à mettre hors-jeu ses adversaires. Certes, cela fait un bout de temps que, dans le champ politique, l’arme suprême de la supériorité morale ne permet plus aussi bien qu’autrefois de maintenir le couvercle sur la marmite populiste. Il faut tout le talent comique de Hollande (et un brin d’opportunisme, car il paraît qu’il rêve la nuit que Mélenchon le soutient au deuxième tour) pour proférer que LFI fait partie de l’arc républicain et pas le RN. Cependant, comme le savent désormais les Gramsci de comptoir qui pullulent dans tous les camps, les batailles politiques se gagnent d’abord dans les esprits.
France inter: du rififi dans l’hégémonie
Or, le monopole progressiste sur le pouvoir culturel a vécu. Sous les coups de boutoir du réel, et grâce aux escouades de conservateurs, populistes et réacs qui, depuis une quinzaine d’années, sont sortis du placard et n’ont pas la moindre intention d’y retourner. C’est peu dire que la nomenclatura à grande conscience n’a pas digéré que, face à Matthieu Pigasse, George Soros et autres tycoons qui mettent leur fortune (enfin une partie) au service de leur antifascisme d’opérette
