(source : Le Salon Beige) Le Vatican vient de publier un message en préparation des journées mondiales du migrant et du réfugié qui doivent se tenir les 4 et 5 octobre prochains. Ne connaissant pas trop Léon XIV, j’ai lu avec beaucoup d’attention ce premier texte officiel abordant le thème hypersensible de l’émigration pour me faire ma petite idée sur ses opinions à ce sujet !
Allait-il marcher dans les pas de son prédécesseur, réputé pour défendre la cause des migrants parfois au détriment des populations d’accueil comme j’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer dans un précédent article ? * *
Allait-il au contraire nous surprendre en cherchant à se démarquer du pape François dès le début de son tout nouveau ministère ?
Après une longue introduction sur l’état chaotique de notre planète, Léon XIV nous rappelle les motivations des migrants :
« C’est certainement la recherche du bonheur et la perspective de le trouver ailleurs qui est l’une des principales motivations de la mobilité humaine contemporaine. Beaucoup de migrants, de réfugiés sont des témoins privilégiés de l’espérance dans la perspective d’un avenir où ils entrevoient l’approche du bonheur et du développement humain intégral. »
En lisant cela, on ne peut qu’être d’accord avec cette analyse de la situation : les migrants quittent leurs conditions de vie misérables dans l’espoir de trouver une vie plus agréable dans nos pays où règnent encore un peu de prospérité et de sécurité. Le vrai problème, c’est le nombre !
A force d’immigration non contrôlée, c’est la prospérité et même la sécurité des pays d’accueil qui se trouvent remises en question. Comme le chantait si bien Georges Brassens, l’Auvergnat accueillerait bien l’Étranger « quand dans sa vie il ferait froid », mais de là à accueillir toute la misère du monde, il y a des limites bien compréhensibles !
Aussi, quelque chose me gène dans la suite de son discours :
« Dans un monde assombri par les guerres, les migrants se dressent comme des messagers d’espérance. Leur courage est le témoignage héroïque d’une foi qui voit au-delà de ce que nos yeux peuvent voir et leur donne la force de défier la mort sur les routes migratoires. »
