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Laboratoire d’idées au service du Bien Commun
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(source : Europe 1) Comme pressenti, l’Assemblée nationale a voté mercredi pour une suspension de la réforme des retraites, telle qu’elle avait été votée en 2023. Ce vote était notamment un prérequis du Parti socialiste pour ne pas censurer le gouvernement de Sébastien Lecornu.
Le vote était très attendu à l’Assemblée. Et ce mercredi, les députés ont, sans grande surprise, adopté la suspension de la réforme des retraites de 2023 pour bloquer l’âge de départ à 62 ans et 9 mois.
La mesure, insérée dans le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026, a été approuvée par 255 voix contre 146. Une majorité a pu se dégager grâce à l’alliance entre le Parti socialiste et le Rassemblement national, mais surtout à l’abstention des députés macronistes, qui ont vu leur héritage être balayé devant leurs yeux, totalement impuissants.
Le Parti socialiste, lui, jubile. Il a obtenu sa victoire la plus symbolique, le député Jérôme Guedj en profitant pour tacler ses collègues insoumis, qui se sont opposés à cette suspension. « Jamais je n’aurais pensé voir quelqu’un à gauche pouvoir invoquer des arguments sur le financement ou sur tels détails techniques, pour justifier un vote contre une avancée sociale », s’est-il notamment insurgé.
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