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Laboratoire d’idées au service du Bien Commun

Élysée, le candidat idéal…

(source : Causeur) Quitte à instaurer une monarchie présidentielle méritocratique à vie, notre chroniqueur imagine le candidat idéal profondément formé par dix ans d’expériences concrètes de terrain… 

On le cherche désespérément, le mouton à cinq pattes qui, une fois élu chef de l’État, saurait donner entière satisfaction aux populations, apporter les réponses opportunes aux mille et un problèmes très concrets et si préoccupants du pays.

Pour l’heure, force est de reconnaître que nous restons sur notre faim. Notamment ces deux dernières décennies, nous n’avons eu à nous mettre sous la dent citoyenne qu’un malencontreux visiteur du soir à scooter et un rhétoricien ivre de lui-même, un Mozart de la scolastique technocratico-européiste, adepte forcené de la péroraison ad libitum. Triste moisson, triste bilan. (Une parenthèse : Je vois que la question du jour serait de savoir si le macronisme est mort. Je crois qu’elle serait plutôt de se demander s’il a jamais existé, une soûlante accumulation de bla-bla n’ayant jamais suffi à constituer une doctrine quelconque. Fin de la parenthèse).

Pour 2027, la préconisation que je me permets arrive évidemment un peu tard, mais elle conviendrait parfaitement pour les échéances suivantes.

Voilà. Selon moi, le candidat – ou la candidate – officiel idéal serait, comme d’ailleurs il est de bon ton actuellement, une personne genre « bac + 10 », voyez-vous. Pourquoi le bac ? Parce que tout le monde réussissant aujourd’hui cet ersatz d’examen, il n’y aurait aucune raison valable d’en priver notre candidat.

Le côté « + 10 » à présent. Point de cursus à rallonge au sein de grandes écoles, d’universités françaises et américaines, avec à la sortie de ces jolis diplômes sous verre qui ne sont en vérité que le faire-part de décès des vertus d’imagination créative et de sens du réel de ces gens-là.

Non, rien de cela. Le « bac + 10 » proposé ici pour le futur hôte de l’Élysée se compose tout autrement. 

Les deux premières années, à l’usine, au bas de l’échelle, pointeuse, trois-huit et toute la lyre, chef et sous-chef sur le poil, salaire à la ramasse…

Les deux suivantes au sein de services de terrain de la police et de la gendarmerie, quartiers chauds et riantes banlieues, chasse aux dealers et baston les soirs de manifs, chaque sortie agrémentée d’insultes et bras d’honneur, de crachats, de menaces de sévices et de mort déversées par des connards interpellés la veille et ressortis dès le lendemain après une petite tape sur la minime…

La cinquième et la sixième, à l’hôpital, dans les unités les plus en première ligne, urgences, soins intensifs, soins palliatifs, etc…

Les deux qui viennent ensuite, à la ferme, au cul des vaches et les deux pieds dans la glèbe nourricière, à se colleter avec les délires pondus par les ronds de cuir si couteux des instances européo-mondialistes…

Les deux dernières, retiré volontaire entre les murs magnifiques mais austères de la Grande Chartreuse histoire de digérer et maîtriser un peu l’acquis des huit précédentes. Et, surtout – point capital – intégrer les vertus incomparables de la parole rare et de l’humilité.

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