Laboratoire d’idées au service du Bien Commun
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(source : Atlantico) Acteur majeur des attentats du 13 novembre 2015, soupçonné de préparer de nouvelles attaques depuis sa cellule, le terroriste veut désormais « dialoguer avec les victimes ». On se pince.
Salah Abdeslam, dans la cellule duquel on vient de découvrir une clé USB suggérant qu’il préparait peut-être une nouvelle attaque terroriste, aimerait bien se réconcilier avec les victimes de son précédent massacre.
La cheville ouvrière des attentats du 13 novembre 2015 (130 morts, 413 blessés), aurait ainsi fait savoir qu’il envisageait une démarche de « justice restaurative » — un processus de mise en relation de « contrevenants » et de « personnes lésées » permettant aux parties de « trouver l’apaisement par le dialogue ».
« On a une personne qui essaie d’accéder à l’éducation, qui a présenté des excuses lors de son procès et qui aimerait expliquer la situation, discuter, ouvrir une porte aux parties civiles et évoquer la détention… », plaide d’ailleurs Olivia Ronen, son avocate, et l’on entendrait presque les violons sangloter dans le background.
Sans remettre en question la pertinence du concept en général, qui permet effectivement à l’auteur d’un crime ou d’un délit d’avancer vers la rédemption en développant son empathie, on est toutefois tenté de se demander s’il ne se foutrait pas —oh, un tout petit peu— de la gueule du monde…
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