(source : Polémia) L’entrée au Panthéon de Robert Badinter est prévue le 9 octobre prochain, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort a été voulue par Emmanuel Macron. Pour Jean-Yves Le Gallou et l’équipe de Polémia, c’est une décision incompréhensible, tant la politique de Robert Badinter fut nocive pour la France. D’ici le 9 octobre, Polémia vous proposera de nombreux articles montrant à quel point Robert Badinter a fait du mal à notre pays, rendant impensable sa panthéonisation. Dans l’article ci-dessous, notre équipe s’intéresse à la sanctuarisation du criminel.
Victimes et criminels : le flou Badinter
Robert Badinter a relégué les victimes, ou en tout cas certaines, à l’arrière-plan de l’institution judiciaire. Son combat pour les criminels, à travers ses procès, son mandat de ministre et son œuvre, a créé un déséquilibre qui se paie aujourd’hui dans un contexte d’insécurité généralisée en France.
Le délinquant semble sanctuarisé, tandis que la victime s’efface et l’édifice judiciaire voit sa balance pencher considérablement du côté du crime.
Robert Badinter, avocat, ministre de la Justice (1981-1986) et président du Conseil constitutionnel, incarne une vision humanitariste du droit. Son engagement contre la peine de mort, concrétisé par son abolition en 1981, en a fait une véritable icône. Cependant, cet « humanisme » revendiqué par Badinter, centré sur la rédemption du criminel, semble avoir occulté les victimes, reléguées à l’arrière-plan. Si la loi Badinter de 1985 sur les accidents de la route constitue une exception notable en renforçant les droits des victimes, elle ne saurait masquer une tendance générale : dans les combats de Badinter, le criminel est souvent érigé en figure centrale, au détriment de la souffrance des victimes. Cette analyse explore ce paradoxe, en soulignant les contradictions d’un homme qui, tout en défendant l’imprescriptibilité du génocide, a parfois semblé minimiser les victimes des crimes ordinaires.
