(source : Causeur) L’assassinat atroce d’Axelle Dorier, il y a cinq ans, n’est pas un simple fait divers et encore moins un accident de la route. La condamnation, l’année dernière, des coupables scandalise toujours par la relative légèreté des peines et interroge sur une possible «préférence diversitaire» qui s’exprime à travers certains verdicts de la justice. Tribune.
Le 18 juillet 2020, à Lyon, Axelle Dorier, 22 ans, meurt traînée sur plus de 800 mètres par une voiture. Elle avait simplement tenté de faire valoir ses droits, après que le conducteur d’une Golf a percuté son chien. Une altercation s’ensuit, brève. Puis le conducteur redémarre brutalement. Axelle est happée, traînée, déchiquetée. Elle décède dans des conditions que la presse, pudiquement, évite de décrire.
