(source : Aleteia) Le Spelc prend ses distances avec la direction de l’enseignement catholique. Ce syndicat, pourtant l’un des principaux de l’enseignement privé sous contrat, refuse que la prière en classe devienne une obligation, au nom du respect de la liberté de conscience, a-t-il affirmé le 25 septembre.
Cette intervention faisait écho aux propos tenus par le nouveau responsable de l’Enseignement catholique, Guillaume Prévost. Ce dernier a estimé, lors d’une conférence de presse donnée le 23 septembre, que les enseignants du privé « ont parfaitement le droit » de prier avec leurs élèves en classe, « parce que c’est leur liberté pédagogique et leur liberté de conscience ». « Si vous estimez que si je dis un Je vous salue Marie, c’est insupportable pour vous (…), il ne faut pas inscrire votre enfant dans nos établissements », avait-il ajouté.
Une affirmation qui n’est pas du goût du Spelc « La prière est un choix intime et spirituel qui relève du choix personnel », a jugé ainsi le syndicat qui estime qu’elle « ne doit pas être un élément imposé ou indirectement contraint dans le cadre de l’enseignement. » Le Spelc est le premier syndicat lié au secteur qui se distancie des propos de M. Prévost.
