En guise d’éditorial, nous vous proposons aujourd’hui de consulter une édition spéciale de notre Lettre mensuelle consacrée à l’actualité parlementaire.
En annonçant, le 25 août, qu’il solliciterait un vote de confiance, François Bayrou a, tel Emmanuel Macron au début de l’été 2024 après la défaite de son camp aux élections européennes, dégoupillé une grenade à ses propres pieds. Le Premier ministre, empêtré dans un casse-tête budgétaire, s’est engagé dans ce vote la fleur au fusil, bien que l’issue semble compromise d’avance. Probablement déjà condamné par les tensions autour du budget à l’automne, M. Bayrou semble avoir choisi la date de son éventuel départ.
Bien qu’un retournement de situation reste possible, il semblerait bien que pour la première fois sous la Ve République, un gouvernement pourrait tomber à l’issue d’un vote de confiance. La France Insoumise a par ailleurs annoncé le lancement d’une procédure de destitution le 23 septembre. Les autres partis se gardent de surenchérir pour éviter d’être accusés de fragiliser les institutions, mais les appels à la démission se font de moins en moins isolés. Emmanuel Macron se trouve donc dans une situation délicate : une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale risquerait d’affaiblir davantage sa position.
Dans cette lettre de l’Observatoire du Parlement, nous analysons la situation à l’Assemblée nationale et les perspectives pour le vote de confiance du 8 septembre.
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Olivier Frèrejacques
Rédacteur en chef de L’Observatoire parlementaire
