Le maire de Marseille, Benoît Payan, a annulé la projection du film Sacré-Cœur dans un lieu municipal, arguant du sacro-saint principe de laïcité. Une véritable acrobatie pour cet ancien socialiste en fin de règne qui courtise ouvertement le vote des communautés musulmanes de sa ville.
Dernière polémique avant liquidation ? Le maire de Marseille, Benoît Payan, a annulé une projection du film « Sacré-Cœur » au château de La Buzine, un lieu municipal, une heure avant le début de la séance, le 22 octobre, invoquant une atteinte à la laïcité selon la loi de 1905.
Ce docu-fiction sur les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1673-1675), réalisé par Steven et Sabrina Gunnell, connaît un étonnant succès en France, cumulant près de 200 000 entrées en trois semaines. Les spectateurs, frustrés et non remboursés, ont pu goûter au socialisme municipal qui crache volontiers sur la croix mais courtise volontiers l’électorat mahométan.
L’édile se cache derrière le principe de laïcité. En réalité, Benoît Payan intègre ce concept républicain avec une géométrie très variable. En mars, il déclarait ainsi : « Sans les musulmans, Marseille ne serait pas Marseille », lors d’une visite à la mosquée des Cèdres pour souhaiter un bon ramadan aux fidèles. On a pu voir ce maire prendre la parole en pleine mosquée, vantant les mérites des sourates du Coran qu’il n’a d’ailleurs probablement pas lues ou tout au moins pas comprises…
En 2024, le même élu avait promis aux fidèles de Frais-Vallon de leur céder un terrain pour qu’ils puissent, « avec un architecte de grand talent, faire une belle et grande mosquée ».
La cession de cette parcelle de 4 880 m² à l’association cultuelle Frais-Vallon a ensuite été votée en conseil municipal.
Il ne s’agit pas ici de dénoncer les communautés musulmanes marseillaises, qui auraient tort de se priver des largesses de ce maire soumis, mais de pointer du doigt l’impressionnant grand écart d’un élu sans convictions, sinon celles que lui dictent les contingences électorales.
En attendant mars et une possible éviction de Benoît Payan, la meilleure manière de donner tort à ce personnage est d’assister à une projection de ce film ou de se le procurer dès que cela sera possible !

Olivier Frèrejacques
Président de Liberté politique
