(source : Economie matin) Le 30 juillet 2025, le président Emmanuel Macron a réagi avec fermeté à l’accord commercial scellé entre l’Union européenne et les États-Unis, instaurant un droit de douane de 15 % sur une majorité de produits industriels européens. Si ce compromis évite l’escalade immédiate, Paris y voit un déséquilibre structurel inquiétant.
Accord commercial UE–États-Unis : un compromis, mais à quel prix ?
Le 29 juillet 2025, la Commission européenne et l’administration américaine ont annoncé un accord imposant une taxation de 15 % sur de nombreux produits européens. Ce dispositif concerne particulièrement les secteurs de l’agroalimentaire, de la chimie et de l’industrie manufacturière. Selon la Direction générale des douanes françaises, les exportations françaises sont parmi les plus affectées, aux côtés de celles de l’Allemagne.
La Commission a justifié ce compromis comme « une solution temporaire et nécessaire pour éviter un conflit commercial d’ampleur », dans une déclaration officielle. Ursula von der Leyen a précisé que l’accord ferait l’objet « d’une réévaluation au semestre prochain dans le cadre d’un dialogue renforcé ».
Mais l’Union européenne a-t-elle réellement évité l’humiliation ? À Paris, la réponse est tranchée.
