(source : Causeur) Sydney Sweeney, Javier Milei, Charlie Kirk, Cristiano Ronaldo… Ils sont tous coupables d’un même crime : ne pas s’excuser d’être libres. À l’heure où la soumission s’appelle “vertu” et la peur “prudence”, leur simple franchise tient lieu d’insurrection. Et si, à notre tour, nous cessions de nous excuser d’être libres ?
À première vue, tout semble les opposer: une actrice d’Hollywood, un économiste argentin excentrique, un commentateur américain conservateur et une légende du football mondial… Ils ont en commun de choisir la franchise plutôt que la soumission. Librement et simplement, ils choisissent de dire ce qu’ils pensent et d’en assumer le prix.
Le courage tranquille
Prenez Sydney Sweeney, star montante d’Hollywood. On lui demande en plein podcast, de « condamner » une marque de jeans à laquelle elle a servi d’égérie et aujourd’hui accusée d’entretenir un supposé « suprémacisme blanc ». Au pays des Pilgrim Fathers et de la confession publique, elle répond d’un transparent « Non ». Pas un frisson de peur, pas un mot en trop. Ni explain, ni complain. Voilà la force tranquille du courage dans un monde où tout est millimétré et où la prudence est devenue une vertu obligatoire. La starlette refuse d’immoler son bon sens sur l’autel du jugement collectif. Cristiano Ronaldo, passé à la question, a répondu d’un rire franc. The woke is dead. Voilà une idole qui, pour une fois, ne s’excuse pas avant de parler. Réussite, discipline personnelle et mérite ne sont pas des crimes. Assez logiquement, il a salué publiquement Donald Trump qui, lui, obtient des résultats.
