(source : Valeurs actuelles) ÉDITO. Au lieu de choisir la transparence et la protection des peuples, l’Europe prône le relativisme et arrose ses ennemis qui rêvent de la faire disparaître.
Ce débat, à lui seul, dit tout du mal européen. Quand il faut négocier pour déposer des amendements pour affirmer qu’aucun euro ne doit financer l’antisémitisme ou l’islamisme, c’est qu’une maladie morale s’est installée, le relativisme : cette pathologie qui pousse à tout excuser, jusqu’à l’intolérable.
Ménager les susceptibilités avant de protéger les citoyens
Pendant que la Commission disserte sur l’inclusion et la diversité, l’argent des contribuables alimente ce contre quoi l’Union européenne prétend lutter. Et quand on n’ose plus choisir, on laisse décider les idéologues et les puissances étrangères. Le bon sens est désormais suspect. Refuser que les impôts des Européens servent à des associations liées aux Frères musulmans ? Trop clivant. Contrôler les ONG subventionnées ? Trop “politique”.
