«La priorité est de sauver la vie de nos soldats», a reconnu le 30 octobre le commandant de l’armée ukrainienne, le général Oleksandr Syrsky, démentant en même temps la déclaration de Vladimir Poutine, deux jours plus tôt, selon laquelle Pokrovsk, naguère un hub logistique clé pour l’armée, était encerclée. Encerclée, l’ancienne cité industrielle ne l’est pas formellement à ce stade, mais la très longue manœuvre russe d’enveloppement commencée dès le printemps 2024 après la percée d’Ocheretyne dessine aujourd’hui une dangereuse poche à l’intérieur de laquelle les forces ukrainiennes risquent de se trouver coincées à brève échéance. «La situation la plus difficile est à Pokrovsk », a admis Volodymyr Zelensky dans son point quotidien tandis que le général Syrsky annonçait des mesures de renforcement de «la stabilité des défenses» de la ville et de ses routes d’approvisionnement.
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