(source : JDD) À la veille de la mobilisation du 10 septembre, l’exécutif envisage la création d’un fonds de réassurance financé par une surprime d’assurance de 5 % pour couvrir les dégâts liés aux émeutes. Une mesure qui suscite déjà de vives réactions politiques.
À quelques jours de la mobilisation du 10 septembre, Les Échos révèlent la volonté du gouvernement d’imposer aux Français une surprime d’assurance d’environ 5 % pour couvrir les dégâts des émeutes. L’exécutif envisagerait la création d’un fonds de réassurance bénéficiant d’une garantie de l’État. « Inspiré du régime des catastrophes naturelles, ce mécanisme rendrait obligatoire la couverture du risque émeutes par les assureurs », explique le journal économique. Le projet reste soumis à l’aval de Bercy, précisent nos confrères, mais il pourrait demeurer sur la table, même si François Bayrou venait à être démis de ses fonctions.
« Ce gouvernement n’a décidément plus aucune limite à la provocation et au mépris à l’égard des Français, s’est emportée Marine Le Pen sur X. Comme je l’avais déjà demandé en 2023, lors de la présentation d’un plan anti-émeutes, il faut appliquer strictement le principe du casseur-payeur. C’est aux émeutiers à prendre en charge le coût des réparations », estime-t-elle. Et d’ajouter : « Il n’est pas question que les impôts des Français servent à payer les dégâts pour des biens publics qu’ils ont déjà financés ! »
