(source : Causeur) Dans l’étrange climat politique qui règne en France en cette rentrée, l’ancien président socialiste joue la prudence et ne soutient pas le mouvement « Bloquons tout ».
Face à l’alternative que propose mon titre, j’ai l’impression que François Hollande a trop souvent choisi sa première branche. Aussi quel bonheur politique quand il se souvient de la seconde.
Il a déclaré sur France Inter, hier matin, au sujet du blocage du 10 septembre, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon incitant à une grève générale : « Quand je ne connais pas les initiateurs, la direction et les revendications d’un mouvement, je ne peux pas m’associer à ce que je ne maîtrise pas… ». Il a totalement raison. Cette réticence politique, cette prudence démocratique, me semblent être liées au sentiment de responsabilité qu’un ancien président de la République se doit d’avoir.
