(source : Atlantico) C’est connu, Rachida Dati n’a pas pour habitude de demander la permission. Hier matin, et bien avant que Les Républicains n’aient rendu leur arbitrage pour la législative partielle de la 2ᵉ circonscription de Paris, la ministre de la Culture a coupé court au suspense, assurant au Parisien qu’elle y serait candidate « quoi qu’il arrive » : « Dans cette circonscription, les Parisiens attendent une alternance ! Ma détermination et mon énergie sont pour eux ! Paris ne peut pas souffrir de guerres d’ego qui me sont étrangères ».
N’ayant d’ailleurs accordé qu’un bref quart d’heure à la commission nationale d’investiture, auprès de laquelle elle était pourtant censée plaider humblement sa cause, elle n’aura même pas attendu la présentation de son concurrent pour mettre les voiles. « Cette élection ne peut pas servir qu’à porter les ambitions présidentielles de Michel Barnier. C’est un manque de respect pour tout le monde, en plus de son parachutage… Il se présente dans ma circonscription sans m’en parler, poussé par ceux qui veulent m’empêcher de gagner Paris », a-t-elle clamé.
