Au Mexique, une étude sur des embryons réalisée sur des femmes fait polémique

Source [Le Figaro] Contre rémunération, 81 femmes ont été payées pour être inséminées artificiellement avant que leurs embryons soient expulsés de leurs corps et analysés à des fins d’étude.

Un chercheur hispano-américain a mené une étude controversée, au Mexique, impliquant la rémunération de 81 femmes, pour être inséminées artificiellement avant que leurs embryons ne soient expulsés de leurs corps et analysés à des fins de recherches. La recherche a été publiée en janvier 2020 dans le très sérieux mensuel scientifique Human Reproduction (éditée par Oxford University press), créé en 1986 par Robert Edwards, «père» de la Fécondation in vitro (FIV). Selon l’étude, les embryons conçus de la sorte sont aussi «sains génétiquement» que les embryons créés par la méthode de fécondation in vitro (FIV) et même «plus sains» physiquement que ceux conçus en FIV, rapporte le site de la NPR, la radio publique nationale américaine.

Dans le milieu scientifique américain, l’étude suscite autant d’enthousiasme et d’espoir, que d’inquiétudes quant aux questions éthiques qu’elle soulève.

En effet, l’étude suggère que cette nouvelle méthode pourrait offrir aux couples ayant des difficultés à procréer de façon naturelle, une manière plus simple et moins onéreuse, d’avoir un enfant en bonne santé que la méthode par FIV. «Nous avons maintenant une méthode qui peut produire des embryons de bonne qualité ou de meilleure (qualité) que la fécondation in vitro», se félicite Santiago Munne, chercheur hispano-américain et généticien de la reproduction ayant mené l’étude alors qu’il travaillait à CooperGenomics à Livingston (États-Unis), société spécialisée dans la FIV et la génétique de la reproduction. Le scientifique travaille désormais à Overture Life, une autre société basée à Madrid proposant des traitements contre l’infertilité.

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