"On me saborde!": Stéphane Bern dénonce la suppression de crédits pour le patrimoine

Source [BFM TV] Stéphane Bern, chargé de la défense du patrimoine français grâce à son fameux Loto, monte au créneau. Le présentateur déplore que le gouvernement ait supprimé 25 millions de crédits au patrimoine dans le projet de loi finances 2019.

"On me saborde!": l'animateur télé Stéphane Bern tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme afin de défendre son loto du patrimoine. Cette fois-ci, Stéphane Bern déplore auprès de nos confrères de PublicSénat.fr que le gouvernement ait discrètement supprimé 25 millions d'euros de crédits alloués au patrimoine lors de l'examen du projet de loi finance rectificative de 2019 par le Sénat, ce lundi après-midi.

Stéphane Bern condamne un "tour de passe-passe" budgétaire, selon les mots du président socialiste Vincent Eblé à la commission des finances sénatoriale qui l'a poussé à prendre la parole.

L'animateur de télévision, qui assure "rester calme", reconnaît qu'il "n'a pas apprécié ce choix budgétaire". "On me saborde! On m'envoie au combat et on me tire une balle dans le dos!", tonne-t-il. Agacé et bien décidé à ne pas lâcher l'affaire, Stéphane Bern décide donc d'en parler de vive voix "à qui de droit", c'est-à-dire au chef de l'État.

"J’ai informé le chef de l’Etat, auprès de qui j’avais obtenu un arbitrage favorable l’an dernier. Il n’était pas au courant. Je compte bien obtenir le même arbitrage cette année. Je ferai en sorte que soit la compensation des taxes soit pérennisée, soit je demande définitivement l’abrogation de ces taxes sur le loto du patrimoine", affirme-t-il à nos confrères de PublicSénat.fr

Le présentateur et chargé de mission du président n'a, pour l'heure, pas obtenu de réponse satisfaisante. "Le président m'a dit qu'il allait s'en occuper", assure Stéphane Bern, avant de poursuivre: "Il ne faut pas me prendre comme ça à rebrousse-poil. Je défends le patrimoine. C’est l’une des rares industries qui marche, qui n’est pas délocalisable et nourrit, directement et indirectement, 500.000 personnes en France", ajoute ce défenseur du patrimoine français.

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