Révélations sur la future mosquée An-Nour de Mulhouse, l’un des plus grands projets islamistes d’Europe

Source [Le Salon Beige] La mosquée An-Nour va être inaugurée le 6 mai prochain, premier jour du Ramadan. C’est la filiale locale de l’UOIF, l’AMAL, qui porte le projet. Avec ses 1500 m2 de salles de prière et un total de 10 000m2, ce centre islamique se classe parmi les plus grands d’Europe.

Dans leur passage dans l’émission ONPC, Malbrunot et Chesnot ont évoqué la face sombre de cette mosquée, notamment l’implication du djihadiste Hanane Aboulhana.

Le président de l’UOIF, Amar Lasfar, soutient ouvertement ce projet de mosquée cathédrale.  L’ex-président de l’UOIF, Fouad Alaoui, est également venu apporter son soutien. Alaoui avait notamment déclaré :

« Il est hors de question que l’islam se sépare de la politique » (Salon de l’UOIF en 2001).

Plus grave encore, la mosquée An-Nour revendique le parrainage de Youssef al-Qaradawy, la principale référence religieuse et intellectuelle des Frères musulmans. Recherché par Interpol et interdit de séjour en France depuis 2012, ce célèbre prédicateur est connu pour ses positions légitimant les attentats-suicides, le djihad en Israël et l’antisémitisme.

La mosquée de Mulhouse n’hésite pas à relayer Nabil Ennasri, intellectuel des Frères musulmans. Selon lui,

« le djihad, dans le cadre d’une lutte armée défensive contre un système oppressif, est parfaitement légitime pour le peuple syrien. » (chaîne YT “Islamotion”, 02/06/2014).

L’AMAL (Association des Musulmans d’Alsace, à l’origine de cette mosquée) est l’organisateur des Rencontres Annuelles des Musulmans de l’Est, un grand rassemblement afin de faire pression sur les autorités. Un grand nombre d’islamistes y ont défilé ces dernières années. En 2010, l’AMAL a ainsi invité Safwat Hijazi, prédicateur connu pour avoir déclaré sur la chaîne de télévision « Al-Nas » :

« Oui, je suis antisémite. (…) Nous devrons dévorer les juifs avec nos dents. » (04/01/2009)

La même année, Tareq Oubrou figurait parmi les invités de l’AMAL. Oubrou s’est déjà prononcé en faveur du rétablissement du Califat, sur fond d’allusions antisémites.

Pour compléter ce beau tableau, l’AMAL avait également convié Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan (tous deux descendants de Hassan Al-Banna, fondateur des Frères musulmans). Il soutient officiellement ce projet. En septembre 2002, Hani Ramadan justifiait la pratique de la lapidation dans Le Monde ; le 7 avril 2017, il a fait l’objet d’une interdiction du territoire français. Ce qui n’empêche pas l’association de la mosquée de Mulhouse de continuer à faire sa promotion sur son compte twitter.

Présence également de Marwan Muhammad, ancien directeur du CCIF. Alors que les avoirs de l’association « Ana Muslim » étaient gelés pour cause de propagande djihadiste, Muhammad jugeait qu’elle avait tenu «une parole de vérité et de justice». Quant à Hassan Iquioussen, il estime que les attentats islamistes sont un “faux problème” et qualifie les juifs d’« avares et usuriers » et les place au « top de la trahison et de la félonie » (cassette audio “La Palestine, histoire d’une injustice”, 2003). Parmi les intervenants, on trouve également Ahmed Jaballah, théologien et ex-président de l’UOIF qui avait expliqué sans retenue :

« L’UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique. » (L’Express, 02/05/2005).

Ce projet a été financé en partie par le Qatar via l’association Qatar Charity. Rappelons que cette ONG a été plusieurs fois épinglée pour financement du terrorisme, notamment au Mali (« Nos très chers Émirs » de Chesnot et Malbrunot, p.159).

Hanane Aboulhana a été tuée dans l’attentat de la prison de Condé-sur-Sarthe où un islamiste avait tenté d’assassiner des surveillants avec sa complicité. Elle était membre et employée de l’AMAL.

Au fait, qui a rendu possible cette mosquée ?

  • Jean-Marie Bockel (UDI) a cédé un terrain de 4500 m2 d’une valeur de 235 000 euros. Il est aujourd’hui sénateur.
  • Arlette Grosskost, ex-député LR du Haut-Rhin et ancienne vice-présidente du Conseil Régional d’Alsace.
  • Jean Rottner, ancien maire LR de Mulhouse et aujourd’hui président du Conseil Régional du Grand Est.

Via Clément Martin