Abus sexuels dans l’Eglise : une étude démontre la corrélation étroite entre la crise et la proportion de prêtres homosexuels

Source [Jeanne Smits] Un nouveau rapport réalisé par le P. Paul Sullins, professeur de sociologie à la retraite de l’Université catholique d’Amérique (CUA) à la demande du Ruth Institute pour la défense du mariage, met le doigt sur le rôle joué par l’homosexualité dans la crise actuelle des abus sexuels dans l’Eglise. Le rapport, que le site pro-vie américain LifeSiteNews juge « historique », devait répondre à la question de savoir s’il existe une corrélation entre la présence d’une forte proportion d’homosexuels parmi les prêtres d’une part, et l’incidence des abus sexuels de la part de clercs d’autre part. L’un des principaux constats de l’étude est que la proportion de prêtres homosexuels par rapport à la celle des homosexuels dans la population en général représentait le double dans les années 1950, et huit fois plus dans les années 1980. L’auteur n’aborde pas la question des infiltrations communistes et de leurs conséquences.

La corrélation entre l’homosexualité et les abus a été fréquemment et bruyamment niée par nombre de hauts responsables religieux, et la racine de la crise a été attribuée par le pape François lui-même au « cléricalisme », comme si cette crise résultait en quelque sorte d’un abus de position d’autorité de la part de prêtres, d’évêques, voire de cardinaux – l’affaire du cardinal McCarrick constituant un exemple avéré.
 

Les abus sexuels dans Eglise liées à la présence disproportionnée d’homosexuels parmi les prêtres

 
« Alors que plus de huit victimes sur 10 sont des garçons, l’idée que les abus sont liés à la présence d’hommes homosexuels dans le clergé n’a pas été largement acceptée par les responsables de l’Eglise », regrette Sullins. Il est formel : « Les données montrent que la présence de davantage d’hommes homosexuels dans le sacerdoce était corrélée avec davantage d’abus en général, avec un plus grand nombre d’abus commis sur des garçons plutôt que sur des filles. »
 
Lors d’une conférence de presse, le père Sullins a jugé l’interrogation à ce propos « logique » parce que dans le cas de l’Eglise, la « très grande majorité des victimes étaient des garçons ; la plupart du temps, en matière d’abus sexuels sur mineurs, les deux tiers des victimes sont des filles ».
 
Le rapport du P. Sullins est nouveau en ce qu’il compare « des mesures jusqu’ici inexploitées de la proportion de prêtres homosexuels catholiques parmi le clergé avec l’incidence et le genre des victimes d’abus sexuels sur mineurs de la part de prêtres catholiques entre 1950 et 2001 pour voir si un lien existe ».
 
Les conclusions les plus importantes du rapport méritent d’être présentées de manière synthétique. 

Une étude historique sur les abus sexuels dans l’Eglise

• Les abus sexuels de la part de clercs demeurent un problème. Après avoir atteint un pic il y a 35 ans, leur déclin a été beaucoup moins rapide qu’on ne le pense généralement. Et ce déclin est comparable avec une diminution généralisée des agressions sexuelles au sein de la société américaine.
 
• Depuis 2002, les abus ont commencé à remonter en même temps que des responsables de l’Eglise faisaient montre de complaisance ; il est aujourd’hui comparable à son niveau du début des années 1970.
 
• La part des hommes homosexuels au sein du clergé est passée du double de ce qu’elle représente dans la population en général pendant les années 1950, à huit fois plus au cours des années 1980. Cette tendance se révèle fortement corrélée avec une augmentation des abus sexuels sur mineurs.
 
• Un quart des prêtres ordonnés vers la fin des années 1960 font état de l’existence d’une sous-culture homosexuelle au sein de leur séminaire. Cette proportion passe à plus de la moitié pour les prêtres ordonnés au cours des années 1980. Cette tendance se révèle également fortement corrélée avec une augmentation des abus sexuels sur mineur.
 
• Parmi les victimes âgées de plus de sept ans, quatre sur cinq étaient des garçons. La facilité d’accès aux garçons par rapport aux filles rend compte d’à peu près 20 % de cette disparité. Le nombre de prêtres homosexuels est responsable des quatre cinquièmes restants.
 
• Les estimations que permettent ces constats font dire que, si la proportion de prêtres homosexuels était restée à son niveau des années 1950, au moins 12.000 enfants victimes, pour la plupart des garçons, auraient échappé aux abus.

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