Le déni de réalité sur l’islamisation accélérée de la France, auquel nous assistons depuis des mois et des années, peut conduire à la mort de notre pays.

Dans la masse des dénis assénés jour après jour, plusieurs d’entre eux sont d’une particulière gravité, car semant la confusion et désarmant les défenseurs de notre civilisation, fondée sur les valeurs chrétiennes :

-         La guerre déclenchée par les islamistes ne serait pas une guerre de religion.

Si cette affirmation était fondée, pourquoi les attaquants musulmans (car ils sont tous musulmans) hurlent-ils toujours leur Allahu akbar en commettant leurs épouvantables tueries ? Parce que leur religion, fondée sur le coran, est au cœur de leur action. Ils le disent : on peut et on doit les croire. La guerre actuelle s’inscrit dans le temps long de quatorze siècles de guerres musulmanes, donc de guerres de religion islamique, visant à assurer la conquête du monde par les musulmans. Telle est la réalité historique : la nier peut nous conduire à une planète définitivement musulmane. La nier revient à tuer une seconde fois le père Hamel.

-         Les chrétiens tuent, eux aussi : ils n’ont pas de leçon à donner aux musulmans.

Cette affirmation est d’une extrême dangerosité, car elle mélange sournoisement des situations fondamentalement différentes. Les soldats islamiques du Bataclan tuaient parce que « Allahu akbar » (croient-ils). Y a-t-il un seul chrétien, aujourd’hui, dans le monde, qui tue en hurlant « Christ Sauveur » ? Qu’il y ait des chrétiens qui tuent, oui, bien sûr : la religion chrétienne n’a jamais garanti la perfection de l’homme, elle se contente de le pousser à la perfection. Cela dit, chacun sait que si un chrétien tue, son motif n’est pas religieux. Ainsi, entre le monde musulman, fondé sur un coran conquérant et d’une extrême violence, et le monde chrétien, fondé sur les Evangiles, paroles amoureuses de Dieu, le fossé est immense, et, dans les faits, infranchissable. Amalgamer chrétiens et musulmans dans une semblable violence est un contre-sens dramatique. C’est une souffrance supplémentaire faite à tous les chrétiens, notamment à ceux du Moyen-Orient.

-         Les musulmans modérés condamnent la violence des extrémistes.

Cette affirmation est tout simplement fausse, ou plutôt mensongère. Le monde musulman « modéré » a exprimé du bout des lèvres, et en très petits bataillons, sa compassion pour le père Hamel, comme pour toutes les nombreuses victimes des soldats islamiques dont la liste s’allonge de mois en mois. A l’inverse, les banlieues ont massivement manifesté une franche joie après chacun des drames passés. Au niveau mondial, les dizaines de milliers de chrétiens tués chaque année par les musulmans le sont souvent par des musulmans « ordinaires ». Les musulmans « modérés » ne pourront être crus que lorsqu’ils auront affirmé, sans la moindre ambiguïté, que le coran doit être fondamentalement revu et corrigé, en y extirpant de manière définitive les innombrables appels à la haine et à la violence qu’il contient. Car exprimer sa compassion pour les morts, puis valoriser dans la foulée le livre au nom duquel ils sont morts, relève au minimum de la contradiction, mais plus sûrement du mensonge.

Puissent ces dénis de réalité être rapidement démasqués, car le temps presse ! Puissent également les élites mondialisées soumises, qu’elles soient politiques, médiatiques ou religieuses, et la multitude de ceux qui les suivent aveuglément, comprendre, avant qu’il ne soit trop tard, que si Dieu est infiniment grand, Allahu n’est pas akbar, et Mahomet n’est que son faux prophète.

 

François Billot de Lochner,

président de la Fondation de service politique,

 de Liberté politique et de France Audace