Vingt-et-un chrétiens coptes d’Égypte ont été enlevés et décapités par les professionnels du "Djihad", la guerre de la terreur généralisée pratiqué par "Daech", l’"État islamique" autoproclamé qui sème la violence meurtrière dans toutes les directions sur la planète, et qui n’oublie pas ses voisins tout en visant l’Europe et au-delà.

Prenant le relais des Frères musulmans égyptiens eux-mêmes implantés çà et là au Proche-Orient, des salafistes et des réseaux d’Al Qaida au Maghreb islamique, « Daech » cherche selon toute apparence à faire le plus possible parler de lui. Sur un mode sanglant et criminel.

Héritiers de saint Marc

Dans cette sinistre affaire, ce groupe islamiste radical ultra-violent défie à la fois les chrétiens coptes égyptiens qui sont une des toutes premières Églises chrétiennes, héritière d’une communauté fondée par l’évangéliste saint Marc en l’an 60 après Jésus-Christ, et le nouveau chef d’État du Caire, le président Sissi, un officier général qui a eu précisément le courage de soutenir publiquement le droit des chrétiens à l’existence dans ce pays qui est à la fois le sien et le leur.

Il y a quelque chose de diabolique dans cette haine qui s’exerce à la fois contre les chrétiens, contre les juifs et contre tous les hommes de bonne volonté qui, désormais, cherchent seulement à exprimer des opinions sans vouloir offenser leurs semblables. Sans humilier quiconque, mais sans se laisser humilier, et surtout sans se laisser arracher leur liberté, et, à la racine, leur droit fondamental à la vie. Et cela, que l’on sache, ce n’est pas un blasphème.

 Denis Lensel

 

 

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