Les militants de l'écriture inclusive ne désarment pas

Source [Le Figaro]  Alors que les autorités ont donné consigne de ne pas l'utiliser dans les textes administratifs, ce langage gagne du terrain en France, notamment à l'université.

«Voilà longtemps que certains usages du langage inclusif ont commencé de se répandre, poursuit celle qui se présente comme une “professeuse”. Le fameux “Françaises, Français!” du général de Gaulle en relève, comme le “né(e)” qui figure sur nos cartes d'identité. Depuis une quinzaine d'années, ces usages se sont banalisés tout en évoluant, aussi bien dans la vie courante que dans la communication publique. On a pu s'en rendre compte lors de la campagne électorale du printemps 2017, où les doublets (à l'oral) et les abréviations (à l'écrit) ont été utilisés d'un bout à l'autre de l'échiquier politique.»

Longtemps cantonné aux associations féministes ou à la gauche de la gauche, ce langage s'est répandu depuis les recommandations, en 2015, du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. En octobre dernier, la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, présentaient le guide Mon entreprise s'engage à destination des TPE-PME: «Usez du féminin et du masculin dans vos discours, pour que chacun et chacune puisse se sentir concerné.e par votre message, indique ce guide. Par exemple, dites “les clientes et les clients”, “les agentes et les agents”. Par écrit vous pouvez simplifier: les client.e.s, les agent.e.s, les professionnel.le.s.»

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