Fédération des conseils de parents d’élèves: la jouissance du dhimmi

Source [Causeur]

En terre d’islam, le « dhimmi » subit un statut discriminatoire. En Occident, le dhimmi est celui qui le réclame pour lui-même et pour les autres ! Une jouissance qui ne supporte pas d’être tournée en dérision. L’affaire de la FCPE en a apporté la preuve. Explications.

Il faut remercier Rodrigo Arenas, patron de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves). Son affiche de mère voilée souriante qui réclame le droit d’accompagner les sorties scolaires (« Et alors » demande-t-elle), enrichit notre vocabulaire politique. Grâce à lui nous pouvons rapatrier en Europe et particulièrement en France, le terme de dhimmi qui désigne le statut discriminatoire que les musulmans réservent aux non-musulmans en terre d’islam.

La dhimma est un code de soumission visible de l’infidèle – juif et chrétien – à l’islam et aux musulmans. La dhimma ne s’applique en principe qu’en terre d’islam. Les dhimmis doivent: ne pas porter d’arme, ne pas chevaucher un cheval, ne pas construire de nouveaux lieux de culte, ne pas élever la voix lors de cérémonies, ne pas ressembler aux musulmans dans leur accoutrement, ne pas construire une maison plus haute que celle du voisin musulman, ne pas étudier le Coran et leur témoignage dans un procès ne pèse rien face à la parole d’un musulman… etc.

Les sociétés occidentales qui accueillent de fortes minorités de musulmans, subissent, depuis une trentaine d’années, la pression de groupes islamistes qui réussissent à imposer dans tous les lieux où ils n’ont que faire – la rue, l’école, l’Université, les entreprises -, divers codes islamistes, le principal d’entre eux étant le code vestimentaire des musulmanes (voile islamique et ses variantes burqa, burqini).

Cette tentative d’imposer l’une des composantes de la charia dans des sociétés où l’islam n’est en principe qu’une religion parmi d’autres, n’aurait pas rencontré le succès que l’on sait, sans l’aide d’organisations non musulmanes. La FCPE et son affiche vantant le « droit » des femmes islamistes d’accompagner les sorties scolaires, est une pratique de dhimmi.

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