[Source: Le Figaro]
Alors qu'il s'exprimait devant des étudiants de Sciences Po à Bordeaux ce soir, l'édile de la ville - et candidat à la primaire de la droite et du centre - s'est exprimé sur le sort du général Soubelet, ex-numéro trois de la gendarmerie, évincé après avoir dénoncé la politique de sécurité du gouvernement.
«Un militaire, c'est comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s'en va», a d'abord lancé Alain Juppé, avant d'expliquer : «Si on laisse à chaque militaire la possibilité de critiquer les gouvernements, il n'y a plus de gouvernement.» Selon l'ancien premier ministre, «certes, tous les militaires ont le droit de penser, mais il y a quand même des limites à ne pas dépasser».
Des propos qui viennent en contradiction avec ceux de son parti Les Républicains qui dénonçait il y a peu une «opération de limogeage entamée par le gouvernement» dans le but «qu'aucune tête ne dépasse». Selon le communiqué du parti,signé par le secrétaire national à la sécurité Bruno Beschizza : «Il est inconcevable dans une démocratie moderne que des fonctionnaires ne puissent pas s'exprimer librement devant une commission parlementaire.» Tout le contraire de ce que pense Alain Juppé.
- Le commerce physique n’a pas dit son dernier mot
- Censure de la pub du livre Transmania : effet S...
- Les étrangers à l’origine de 77% des viols éluc...
- Le Conseil constitutionnel empêche tout référen...
- L’Union européenne, futur État centralisé ?
- Le pèlerinage de Chartres s’attend à une afflue...
- En Australie, face au tueur fou, deux héros fra...
- Conférence de Mélenchon sur la Palestine: l'uni...
- L’émir de Bruxelles fait interdire une conféren...
- Disqueuse, court-circuit, mégot... 5 ans après...