C’est la belle nuit de Nahel…

Source [Causeur] : Lors de la troisième nuit d’émeutes suivant la mort de Nahel, et après une « marche blanche » qui n’appelait pas au calme, les violences des racailles de banlieue ont atteint un niveau inquiétant et inédit. 667 personnes ont été interpellées et les forces de l’ordre dénombrent 249 blessés dans leurs rangs. Cette jeunesse déculturée s’adonne au riotporn sur les réseaux sociaux et semble irraisonnable. Une note des Renseignements territoriaux, dévoilée par les journalistes de Mediapart, alerte sur l’influence délétère de l’ultra-gauche, des influenceurs islamistes, d’Omar Sy et de Killian Mbappé. Analyse et vidéos.

Nahel. Un prénom qui restera. Comme Théo, Zyed et Bouna, ou Adama. Un prénom qui rimera avec émeutes, banlieues, rap, grosses cylindrées, feux d’artifice, Nanterre. Mais l’histoire de Nahel, désormais disparu, le dépasse. De son vivant, Nahel fut un adolescent emblématique de la dégradation constante de ces quartiers qu’on désigne pudiquement comme « populaires ». Avant même d’atteindre sa majorité, le Nanterrien avait déjà accumulé douze interpellations pour des délits divers, son nom étant rattaché à pas moins de quatre refus d’obtempérer… Son dernier refus d’obtempérer avant de décéder remontait d’ailleurs au… 24 juin. Déjà client de la justice, Nahel n’était pas une graine de criminel mais une jeune pousse vigoureuse, éventuellement prête à entrer de plain-pied dans l’âge adulte par les cases trafic de drogue et prison. Il est aujourd’hui le prétexte idéal pour un déchainement de violence aveugle. Ceux qui répandent cette violence n’ont souvent pas de pères pour les éduquer et il n’y a pas d’État pour les punir.

Des voyous calibrés en voitures de sports

Les refus d’obtempérer « avec risque de mort et blessure » étaient au nombre de 5 247 en 2021, ce qui représentait une hausse de 88 % en dix ans. La mode des rodéos urbains l’explique notamment, ainsi que la violence de plus en plus incontrôlable des jeunes de banlieue, qui ne respectent plus aucune autorité supérieure autre que leur N+1 dans le business. Pourtant, peu d’entre ceux qui ont pris le risque inconsidéré d’échapper à la police en fuyant à bord d’une voiture surpuissante ont trouvé la mort. Ils n’étaient ainsi que 13 à avoir connu ce funeste destin en 2022. Moins politisée que ses devancières biberonnées à NTM et I Am, la nouvelle génération des quartiers aime la vitesse et la « moula » qu’elle gagne en vendant de la drogue via Telegram, véritable Amazon des business illégaux.

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