COMMUNIQUÉ | Au cœur du projet de loi Macron, l’extension des exceptions au repos dominical passe en force grâce au 49-3. Non content de désintégrer le noyau historique de notre modèle social et culturel contre l’avis des Français, le gouvernement de Manuel Valls piétine la représentation parlementaire. Sa propre majorité, très divisée sur la question, s’est inclinée sans enthousiasme pour sauver ses sièges et la loi Macron.

Initiée par le lobby des magasins de meubles, poursuivie par la Loi Mallié en 2009 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, la généralisation des dérogations franchit une nouvelle étape grave.

Le ministre de l’Économie prétend que son texte prévoit des compensations avec le slogan : « Pas d’accord, pas d’ouverture. » Mais quel est cet état d’exception quand l’ouverture des commerces est autorisée douze dimanches par an, soit un dimanche par mois ou trois mois sans dimanche ? Qui peut croire que cette légalisation n’ouvrira pas une banalisation sans précédent qui, à terme, fera de ce jour un jour comme un autre, sans volontariat et sans compensation ?

La Loi Macron annonce une généralisation du travail dominical, sans accroissement de la consommation. Elle donne la main aux grandes enseignes commerciales et pèsera sur les salariés précaires et fragiles.

L’AFSP-Liberté politique dénonce cette injustice sociale qui pèsera sur l’ensemble de la nation. Elle rappelle les bienfaits sociaux de la synchronisation du repos hebdomadaire du dimanche.

L’AFSP-Liberté politique poursuivra son combat pour ramener le dimanche dans la sphère du repos partagé « pour tous », ciment du lien social dont la loi s’éloigne.

 

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Hélène Bodenez
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