A partir du 25 mai, les députés examineront en deuxième lecture le texte du projet de loi sur la bioéthique à l'Assemblée nationale. Adoptée en première lecture par le Sénat, la nouvelle version du texte est encore plus transgressive que celle votée par les députés en février : c'est un très mauvais signal donné à la majorité présidentielle.

Quelles sont ces transgressions ?

  • La levée de l'interdiction de la recherche sur l'embryon : l'embryon humain est désormais abandonné aux laboratoires comme matériau de recherche (150 000 embryons sont congelés en France), alors que les récentes découvertes montrent des alternatives possibles et prometteuses.
  • La proposition du dépistage systématique de la trisomie 21 est désormais obligatoire pour toutes les femmes enceintes, sans prendre en compte les risques de la femme (âge, antécédents familiaux). C'est la pratique eugéniste généralisée.
  • Le transfert post-mortem de l'embryon, qui prive délibérément l'enfant de son père.

 

Ces nouvelles dispositions relèvent d'un dumping éthique inacceptable et sont contraires à nos principes juridiques fondateurs dont le premier d'entre eux : la dignité due à tout être humain et en toute circonstance.

Il est URGENT de réagir auprès de vos députés pour rejeter les articles contraires au respect de l'être humain et pour proposer les alternatives qui associent éthique et progrès scientifique, comme celles que nous avons proposées dans le Dossier bleu adressé à tous les parlementaires.

Votre mobilisation est déterminante : le vote de votre député est entre vos mains.

Comment agir efficacement ?

1/ En écrivant à votre député pour lui dire que vous n'accepterez jamais que soient bafoués nos principes juridiques fondateurs. Demandez-lui de respecter chaque être humain dès le commencement de la vie, d'accueillir tout enfant porteur d'un handicap et d'assurer à chaque nouveau-né un père et une mère qui l'élève et le fasse grandir.

 

2/ Adressez-nous une copie de votre courrier : astrid@libertepolitique.com ainsi qu'au directeur de la communication de l'UMP, Pierre Chassat

Au nom de la Fondation de Service politique, soyez remerciés de votre action.

 

Elizabeth Montfort
porte-parole de la Fondation de Service politique.

 

 

MMODELE DE LETTRE A VOTRE DEPUTEé

Objet :
Projet de loi relatif à la bioéthique

 

Madame, Monsieur le député,

Vous êtes appelé (e) à examiner en deuxième lecture le texte du projet de loi relatif à la bioéthique. Comme vous le savez, le Sénat a introduit de nouvelles dispositions.

Ce nouveau texte est irrecevable en l'état, tant les transgressions qu'il propose sont contraires à nos principes juridiques fondateurs dont le premier d'entre eux : la dignité due à tout être humain et en toute circonstance. Cette dignité est inviolable car elle est la garantie que l'être humain ne fera l'objet d'aucune manipulation ou d'utilisation, et que tout être humain existe pour lui-même et non comme objet du désir des adultes.

Le texte voté par les sénateurs modifie celui adopté par les députés le 15 février dernier, notamment sur les points suivants :

  • La levée de l'interdiction de la recherche sur l'embryon : l'embryon humain est désormais abandonné aux laboratoires comme matériau de recherche (150 000 embryons sont congelés en France), alors que les récentes découvertes montrent des alternatives possibles et prometteuses.
  • La proposition du dépistage systématique de la trisomie 21 est désormais obligatoire pour toutes les femmes enceintes, sans prendre en compte les risques de la femme (âge, antécédents familiaux). C'est la pratique eugéniste généralisée.
  • Le transfert post-mortem de l'embryon, qui prive délibérément l'enfant de son père.

Ces propositions relèvent d'un dumping éthique inacceptable. Une loi ne peut bafouer nos références juridiques en soutenant un ensemble de normes abstraites avant tout utiles aux intérêts financiers d'une certaine industrie pharmaceutique.

Je fais appel à votre honnêteté et votre courage pour rejeter les articles contraires au respect de l'être humain et pour proposer les alternatives qui associent éthique et progrès scientifique.

Confiant(e) dans votre attachement au respect de la dignité humaine, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur le député, l'expression de toute ma considération.

 

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