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Immigration : la catastrophe Que faire ?

Immigration : la catastrophe Que faire ?
  • Auteur : Jean-Yves Le Gallou
  • Editeur : Via Romana
  • Année : 2016
  • Nombre de pages : 484
  • Prix : 23,00 €

Pour découvrir le dernier ouvrage de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, nous vous invitons à parcourir cet entretien réalisé auprès du journal Minute, et dans lequel il présente les grandes lignes de son livre.

Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia, répond aux questions de l’hebdomadaire Minute ♦ Polémia remercie ce dernier de lui avoir donné l’exclusivité de cette interview. Avec Immigration : la Catastrophe. Que faire ?, Jean-Yves Le Gallou livre un ouvrage sans précédent sur les vagues migratoires qui sont en train de transformer radicalement la France. Le principal péril, explique le créateur de la Fondation Polémia, est ce Grand Remplacement démographique qui préfigure le Grand Remplacement civilisationnel. Pour lui, il est encore possible d’inverser le cours des choses. Polémia

« Minute » : Vous avez réalisé avec ce livre de près de 500 pages une véritable somme sur l’immigration en France et sur ses conséquences. Combien de temps cela vous a-t-il pris ?

Jean-Yves Le Gallou : Je peux vous répondre trente ans, dix ans ou trois ans. Je peux vous dire trente ans parce que c’est un sujet sur lequel je travaille, réfléchis et écris depuis trente ans. Je peux vous dire dix ans parce que, depuis la création de la Fondation Polémia (1), nous avons produit beaucoup de textes sur l’immigration et j’en ai repris un certain nombre dans ce livre, quand j’en étais l’auteur, ou je m’en suis inspiré, quand je n’en étais pas l’auteur. Je peux vous dire trois ans si je me limite à la phase rédactionnelle de cette somme.

Vous vous positionnez très clairement contre l’immigration dès le titre de votre livre : Immigration : la catastrophe, qui claque sur un fond rouge et noir de masses migratoires. En quoi est-ce une catastrophe ?

L’immigration est une catastrophe sur tous les plans et je vais prendre trois exemples.

Les hommes politiques aiment beaucoup parler de la lutte contre l’insécurité, parce qu’elle préoccupe à juste titre les Français, en présentant tout un tas de solutions qui, selon eux, vont régler ce problème – et bien sûr ne le règlent jamais. Ils ne peuvent pas le régler parce qu’ils ne s’attaquent pas à la cause. Pour dire clairement les choses, l’erreur – je dirais même la faute – est de croire qu’il y a juste un problème d’insécurité. Or il n’y a pas de problème d’insécurité : il y a un problème d’immigration ! Quand la quasi-totalité des bandes criminelles sont issues de l’immigration et quand 70% des détenus sont étrangers ou issus de l’immigration, parler d’insécurité et ne parler que d’insécurité, c’est une manière de ne pas parler de ce sujet qui en est la source : l’immigration.

Deuxième exemple : la communautarisation de la société française, qui alimente le discours d’un certain nombre d’hommes politiques, à droite comme à gauche, avec ce qui est présenté comme son corollaire, le problème de la laïcité. Là encore, il est faux de prétendre qu’il y a un problème avec la laïcité, et de vouloir travailler sur le sens qu’il faut lui donner et sur son champ d’application. Il n’y a pas de problème avec la laïcité : il y a un problème avec l’immigration, et plus précisément avec l’islamisation.

Troisième exemple, avec le chômage et le montant des salaires, particulièrement du salaire minimum. Evidemment qu’il faut l’augmenter. Evidemment que le salaire minimum ne permet pas de vire dans des conditions décentes, notamment en région parisienne. Mais il est impossible d’augmenter le Smic quand, dans le même temps, les frontières sont ouvertes au point de permettre l’arrivée permanente d’une main-d’œuvre abondante et bon marché. Sur Le Bon Coin – vous savez, le site que ne connaît pas Nicolas Sarkozy… –, on vous propose des services de ménage pour la moitié du Smic. Quand on parle d’emploi et de salaire, le vrai problème derrière, c’est aussi l’immigration.

« L’Africain africanise, le musulman islamise »

Je m’attendais à ce que vous me répondiez plutôt sur la mise en péril de notre civilisation…

J’allais y venir. C’est ce que j’appelle « la catastrophe la plus catastrophique », parce qu’elle a un côté irréversible. La pire catastrophe de la folle acceptation de cette immigration est le Grand Remplacement, qu’il est de bon ton, à gauche mais pas seulement, de qualifier de mythe ou de vue de l’esprit paranoïaque, alors que le Grand Remplacement est une réalité qui tient en quelques chiffres que voici : en France, un tiers des naissances sont d’origine extra-européenne ; en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la moitié des naissances n’est pas d’origine européenne ; et en Ile-de-France, ce sont les deux tiers des naissances qui ne sont pas d’origine européenne !

Nous sommes donc confrontés à un Grand Remplacement démographique qui entraîne un Grand Remplacement civilisationnel, tout simplement parce que les populations arrivent avec leur civilisation, et que les générations nouvelles sont élevées dans la culture de leurs ancêtres – ce qui est après tout bien naturel. L’Africain africanise, le musulman islamise, c’est dans la nature des choses, de la même manière que le pommier donne des pommes. Seulement cela se produit en Europe et c’est aussi dans la nature des choses – du moins cela devrait-il l’être – que les Européens veuillent s’en préserver.

Votre vision ne correspond pas aux statistiques officielles qui nous disent que la proportion d’immigrés est stable…

Je consacre tout un chapitre à ce que j’appelle « les entreprises de dissimulation des statistiques ». Et je montre par des dizaines d’exemples comment l’Insee (l’Institut national de la statistique) et l’Ined (l’Institution national d’études démographiques), deux organismes qui dépendent de l’Etat, présentent les chiffres de façon totalement biaisée. Ils nous disent que l’immigration est stable alors que, d’une part, c’est faux (3% d’étrangers en 1911, 6% en 2011), d’autre part, la nature de cette immigration n’est pas la même (aux Européens se sont substitués les Africains), et, surtout, les étrangers disparaissent chaque année des statistiques pour l’unique raison qu’on leur a octroyé la nationalité française (près d’un million et demi de néo-Français de 1999 à 2009), de telle sorte que les statistiques ne veulent plus rien dire !

Il est exact que les étrangers naturalisés français ne sont plus des étrangers. Sont-ils pour autant des Français ? Au sens administratif du terme, oui ; au sens culturel, au sens civilisationnel, on peut en douter pour un grand nombre d’entre eux.

Retrouvez l'intégralité de l'interview en cliquant ici


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