L’UNI, syndicat étudiant que l’on sait proche du pouvoir, publie un essai intitulé  « pour rompre avec le discours politiquement et pédagogiquement correct ».

« Le savoir a été sciemment discrédité », dénonce le syndicat. Depuis Bourdieu, il est soupçonné d'être l'outil de domination de la bourgeoisie. Des générations d'enseignants ont, ainsi, été conditionnées à ne pas ennuyer les élèves avec des connaissances ou des règles rétrogrades, comme celles de la grammaire. Quant aux notes, jugées cruelles, il est conseillé, bien entendu, de rapidement les supprimer. L'égalité et « l'épanouissement des élèves » sont à ce prix.

Comment s'étonner que, dans ces conditions, le niveau des élèves français baisse régulièrement, que l'autorité des enseignants soit, de plus en plus souvent, contestée et que ces derniers doutent de leur vocation ?

Pendant trop longtemps, la droite s'était contentée de gérer les affaires à la petite semaine, sans remettre en cause cet égalitarisme imposé par la gauche. Depuis quelques années, elle s'efforce de mettre en œuvre des réformes mieux orientées. Certaines commencent à produire leurs premiers résultats positifs. Mais il convient, désormais, de s'attaquer à la racine du problème, à cette maladie qui ronge l'éducation en France : l'égalitarisme.

Le livre peut être commandé sur Amazone ou consulté gratuitement et intégralement sur le site www.ordonnance2012.fr.