Nous sommes nombreux à penser que nous vivons des temps extraordinaires, au sens étymologique du terme. En effet, le monde en général, et le monde occidental en particulier vivent une période totalement nouvelle par rapport à ce qu'a vécu l'humanité depuis son origine. Le développement accéléré et continu des sciences et des techniques, les possibilités illimitées offertes par les nouveaux moyens de communication, la mise en cause ou la mise à mort de tout ce qui a permis de bâtir,  siècle après siècle, le monde actuel aboutissent à une déstructuration inquiétante de nos sociétés.

À cet égard, nous avons évidemment le devoir de former nos intelligences, de nous informer le mieux possible, d'approfondir sans cesse l'ensemble des sujets nous permettant de mieux analyser et de mieux comprendre la situation actuelle. Le monde de la pensée peut et doit nous aider en ce sens.

Cela dit, l'urgence nous impose de doubler notre réflexion par une action quotidienne au service du redressement de nos sociétés. L’histoire nous montre en abondance que les redressements opérés ont toujours été le fruit d'une combinaison puissante entre la réflexion et l'action, nous permettant d'anticiper les évolutions futures, et donc d'agir par une action positive, et non par une réaction souvent inutile, car dépassée par les événements.

À titre d'exemple, le scandale national que présente le chaos organisé par un « producteur de vagin » dans le parc du château de Versailles aurait dû être dénoncé par les autorités locales et nationales bien avant la construction de ce tas d'ordures. Se contenter de maigres réactions après que cette horrible et coûteuse construction ait été réalisée montre, à l'évidence, que seules les armes de la réflexion ont été utilisées, et l’ont d’ailleurs été trop tardivement.

En 2016, il sera impératif que les penseurs s'expriment dès que sera connu le nouveau plan de massacre de ce lieu sublime que sont le château de Versailles et son parc, et prennent toutes les mesures préalables pour que la destruction programmée ne puisse avoir lieu. Alors, la combinaison de la pensée et de l'action jouera son plein effet positif.

 

François Billot de Lochner

 

 

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