Boutin, Vanneste, Finkielkraut, Zemmour, et tant d'autres... fusillés sans autre forme de procès, car l'on ne peut qualifier de procès équitables ceux qu'organise le Grand Tribunal Médiatique contre tous ceux qui tiennent des propos  jugés "inacceptables" par le microcosme politico-journalistique. 

Lorsqu’un courageux kamikaze s'écarte un tant soit peu des systèmes de pensée autorisée, il est d'abord attaqué, brisé, broyé par tous les médias, au nom des valeurs de la République et de la démocratie. Lorsque sa mort sociale est définitive, s'ouvre le temps de l'oubli. Après le déchaînement médiatique, plus rien. Le fasciste-réactionnaire-extrémiste est relégué aux oubliettes. Le pestiféré sera ignoré par tous les zélateurs du Système.

Que s'est-il passé pour en arriver là ? Depuis des décennies, le camp dit du « progrès » s'est emparé de la culture et des systèmes de diffusion des idées, puis du pouvoir tout entier. Le pouvoir politique et culturel qu'il s'est arrogé reste cependant fragile, et ne perdure que par la mise en place d'un véritable terrorisme intellectuel. Il en résulte une mise à mort de la liberté d'expression, qui n'est utilisée à grande échelle que pour la défense des causes progressistes : mariage homosexuel, gender, pornographie, publicités scandaleuses, etc.

En revanche, il n'est pas question d'octroyer la moindre liberté d'expression aux détracteurs du Système. Eric Zemmour ? Ejecté d'une émission de radio parce qu'il parlait trop librement. Christian Vanneste ? Attaqué en justice à plusieurs reprises, et exclu de l'UMP, et même de certains forum assez proches de ses idées, pour propos politiquement incorrects : pourtant, il gagnera tous ses procès… Alain Finkielkraut ? Fustigé pour avoir dénoncé le relativisme culturel, et combattu jusque dans son élection à l'Académie française. Christine Boutin ? Clouée au pilori, injuriée, insultée pour sa condamnation de l'homosexualité. On le voit bien : les prises de position non conformes sont immédiatement pilonnées. Il n'est donc pas étonnant que le pape François, il y a quelques jours, dénonce très librement « la dictature de la pensée unique ».

Le relativisme et l'individualisme sont les piliers de notre système culturel actuel. Il en est logiquement résulté la diffusion d'une culture de mort. Notre combat de reconstruction se fonde et se fondera sur un travail de longue haleine, basé sur la formation des personnes. Il doit être accompagné, n'en déplaise au "Système médiatique", par une expression publique, libre et décomplexée, au service de la vérité. A temps et à contretemps.

Fr. B. de L.

 

 

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