Quand Macron cristallise la crise de l’autorité chez les jeunes

Source [Causeur] Malgré son discours bienveillant à destination de la jeunesse, les black blocs ont de nouveau donné une image pitoyable du maintien de l’ordre sous Macron ce samedi.

Le président de la République a dialogué avec la jeunesse – 7 millions – sur Brut et il a dénoncé les contrôles au faciès. Il devra expliquer cependant comment, dans certaines cités sensibles où la police est généralement très mal accueillie, contrôler des Blancs quand il n’y en a pratiquement pas un seul ou inventer une couleur de délinquance qui répondrait à son humanisme ?

Mais samedi ordinaire à Paris. On manifeste contre la précarité et la loi sécurité globale. Beaucoup de Gilets jaunes qui se souviennent des jours anciens et recommencent.

Il paraît que les 18/25 ans soutiennent majoritairement Macron. Mais samedi ordinaire à Paris avec des scènes de dévastation où des voyous frénétiques et des brutes d’extrême gauche ont été, durant quelques heures, le visage de la France.

Des syndicats policiers regrettent de n’avoir pas été soutenus par le président et en conséquence vont en appeler à l’arrêt des contrôles d’identité.

Mais samedi ordinaire à Paris. En tête du cortège, 400 à 500 Black Blocs se mettent en branle et c’est l’enfer.

Le président annonce la création d’une plate-forme où on pourra se plaindre de la police.

Mais samedi ordinaire à Paris. Les Black Blocs détruisent, incendient, cassent. Le Président pense, commente, analyse, demeure équilibré, nuancé. Le « en même temps » dans toute sa splendeur abstraite.

Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici