« Aide à mourir », la grande tromperie des mots

Source [AFC] : Alors que le Conseil des ministres examine ce mercredi 10 avril le projet de loi fin de vie ouvrant la voie à l’euthanasie, les AFC alertent sur le danger que représente ce projet :

Les Associations Familiales Catholiques alertent sur l’inquiétude des personnes âgées, des malades et de leurs familles face à cette loi qui arrive alors que les moyens de soin et d’accompagnement sont défaillants. Le système de santé, et l’hôpital plus particulièrement, sont en crise profonde.

51% des Français disent avoir un accès « compliqué, long ou partiel » aux services de soins.

Des éléments de langage éloignés de la réalité

La modification du sens donné aux mots dans le texte de loi ne peut masquer qu’il cherche à légaliser le suicide assisté et l’euthanasie ; à supprimer le malade et non à l’aider à mourir. Il ne s’agit pas d’une loi « de fraternité » mais d’une loi de l’extrême autonomie qui laisserait chacun dans une grande solitude. Une tromperie sur le vocabulaire concerne aussi les soins palliatifs qui seraient dénommés « soins d’accompagnement » afin de mieux y intégrer la mort administrée.

Ces éléments de langage cherchent à travestir la réalité de la mort administrée jusqu’à la faire passer pour un bien. Le suicide assisté et l’euthanasie ne sont pas un progrès mais un abandon.

La nécessité du développement des soins palliatifs

Chaque année, 100 Français se rendent en Belgique et 50 se rendent en Suisse pour accéder à une mort sur ordonnance alors que 500 personnes meurent chaque jour en France sans bénéficier de soins palliatifs. L’urgence est dans le développement des soins palliatifs et non dans une loi mortifère écrite pour quelques-uns tout en l’imposant à tous.