L’aveu de faiblesse du gouvernement face aux caprices du lobby LGBT

Source [Le Salon Beige] Xavier Breton, député membre de la Commission spéciale Bioéthique à l’Assemblée nationale, dénonce dans Famille chrétienne à propos du choix du gouvernement de faire passer la loi de bioéthique en juillet.

[…] Nous sommes toujours dans l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, ce qui implique notamment une restriction à la liberté de manifester. Cela permet de profiter de cette période pour passer en force. Les pressions ont dû être très fortes. Le gouvernement n’a pas de courage face à une minorité qui a une influence bien plus grande que ce qu’elle représente vraiment à l’échelle du pays.

Ce n’est donc pas lié au calendrier parlementaire de septembre…

Cela n’a rien à voir. Le texte ne pourra pas passer avant octobre au Sénat, du fait des élections sénatoriales en septembre. Nous sommes donc partis sur un temps long. La tactique consiste simplement à utiliser la fenêtre de ce début d’été dans laquelle il est impossible d’organiser des manifestations. Cela pose d’ailleurs un vrai problème. Des atteintes aux libertés viennent d’être censurées, sur la liberté de culte, la loi Avia… Maintenant, le pouvoir porte atteinte à la liberté de manifester en organisant la discussion d’un texte qui provoque des divisions dans la société, sans que les gens puissent s’exprimer. C’est un passage en force qui s’ajoute aux autres. Et je crains qu’à un moment les réactions de ceux qui ne se retrouvent pas dans ce texte soient plus fortes, voire plus radicales.

C’est donc un signe de faiblesse…

C’est un aveu de faiblesse face à quelques caprices d’un lobby. Pendant la période du Covid-19, je n’ai pas rencontré une seule personne qui m’ait parlé de la théorie du genre ou m’ait demandé : « Quand est-ce qu’on étend la PMA ? » Mais on voit que le lobby LGBT est à l’œuvre, qu’on a des gouvernants qui n’ont pas le courage de dire : « Stop, ça suffit ! » On ne peut pas diviser notre société sur de tels sujets alors que nous avons besoin d’être rassemblés. Nous avons vu la valeur refuge qu’a été la famille pendant cette période. On en sort à peine que déjà on s’en prend à ce socle, cette cellule de base de la société, qu’est la famille. […]