Immigration : la catastrophe. Que faire ? Jean-Yves Le Gallou

[source: Boulevard Voltaire]

Jean-Yves Le Gallou est un homme qui ne s’embarrasse pas des convenances. Non seulement le « politiquement correct » n’est pas son truc, mais il le dénonce comme l’un des facteurs qui accélèrent la dégringolade de la France. Dans son dernier ouvrage, Immigration : la catastrophe. Que faire ?, il en apporte la preuve éclatante, d’une plume précise, pédagogique, chirurgicale.

L’immigration, une chance pour la France ? Non ! répond Le Gallou. Il est inconvenant de le dire. Lui, il le prouve. Dans tous les domaines de la vie publique (sécurité, scolarité, emploi, logement, administration, santé, budget), l’immigration massive est une catastrophe. Les chiffres – les vrais, pas ceux, truqués, des officines officielles – le démontrent imparablement et, même sans chiffres, les Français le voient tous les jours : qui peut encore prétendre que le niveau scolaire s’améliore, que les transports en commun sont sûrs, que passer aux urgences est rassurant, qu’obtenir un logement social est aisé, etc. ? Les zones de non-droit ne sont pas un mythe. La démocratie renforcée ? De la blague, répond Le Gallou. Jamais le clientélisme n’a été aussi prolifique, qui favorise les immigrés au détriment des Français de souche. Jamais les institutions n’ont été autant dévoyées par des politiciens dont l’intérêt national est le cadet des soucis. Le constat est affligeant.

Pourquoi ? L’idée d’une super-classe mondiale, science-fiction il y a trente ans, est, aujourd’hui, la réalité, dit Le Gallou. Cette caste apatride noyaute les états-majors des grandes entreprises multinationales, des organisations internationales et supranationales. Leur objectif – le pouvoir mondial et les richesses qui vont avec – passe par la disparition des frontières des États, amenés à se fondre, sous la domination de Superman, dans une sorte de magma institutionnel sans vertèbres et sans âme : « Delenda est natio », il faut détruire la nation, et donc détruire les frontières. Où est la souveraineté de la France ? demande Le Gallou. Il répond : partout, sauf à Paris.

Ce mouvement immigrationniste mortifère pour les nations et leurs peuples est encouragé par ces déviants idéologiques que sont les « droit-de-l’hommistes » de tout poil, manipulés par la super-classe. Ces gens ignorent le mot « devoir » et, pour eux, les immigrés ont tous les droits, avant les nationaux. Toutes ces ligues de vertu qui, en France, collaborent avec les destructeurs de la nation ont un nom : Le Gallou les passe en revue et, ne s’appuyant que sur des faits, raconte « la grande trahison ». Les médias – qui appartiennent à cette oligarchie ou qui vivent d’argent public – accompagnent le mouvement quand ils ne le précèdent pas. Le Gallou n’a pas de mots assez forts contre cette justice capable d’imposer ses vues contre la loi : c’est « Le Coup d’État des juges ».

Que faire ? Ouvrir les yeux et cesser de croire aux mensonges que l’on nous raconte sur l’assimilation (impossible), sur l’aide au développement (illusoire), sur le droit à être Français pour tous (abusif). Remonter la pente est possible, mais sera long et saignant. Le Gallou fait sien l’augure d’Hubert Védrine pour qui « un recours à la force sera, à un moment ou à un autre, inévitable ».

Rétablir la liberté de débat, réaffirmer l’identité française dans toutes ses composantes, restaurer la souveraineté de la France, mettre en œuvre la préférence nationale et la primauté de notre civilisation, réorienter notre stratégie géopolitique qui doit nous rapprocher de la Russie pour nous libérer du diktat américain et, enfin, organiser la remigration. Le Gallou nous invite à ne pas chercher en priorité des solutions techniques, mais des réponses spirituelles. La France retrouvera son âme si elle a la volonté de tourner le dos aux renoncements et le courage de faire face aux obstacles qu’« on » s’évertuera à mettre sur le chemin de son redressement.

Yannik Chauvin

Docteur en droit, écrivain, compositeur