École, famille, manifs : nœuds coulants autour de la liberté…

De nombreux parents d’élèves se sont émus du risque éducatif présenté par la diffusion d’éléments de l’idéologie du gender à l’école du régime socialiste, une diffusion déjà effectuée dès l’an dernier sur le terrain par « la » ministre déléguée à la Propagande d’État Najat Vallaud-Belkacem, ouvertement favorable à la banalisation des pratiques homosexuelles devant les enfants…

Cette année, certains parents ont eu le cran de garder leurs enfants à la maison en signe de protestation : par exemple, des parents d’origine étrangère, Turcs, gitans et Maghrébins, le 24 janvier dernier dans une école strasbourgeoise en zone d’éducation prioritaire. Le très orienté ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon a demandé aux responsables des établissements scolaires de convoquer tous les parents boycotteurs, pour les rappeler à l’ordre « républicain » nouveau, c’est-à-dire à un « ABCD de l’égalité ». Serait-on disposé à rééduquer les parents récalcitrants devant le formatage de leurs enfants ? 

On a déjà parlé en mai dernier d’« éduquer contre l’homophobie dès l’école primaire » dans un rapport commandé par le ministre Peillon, qui prétend aujourd’hui qu’il… « refuse » la théorie du genre, alors que, sur une autre gamme de fausses notes, Mme Belkacem va jusqu’à soutenir… qu’elle n’existe pas ! L’Empereur serait-il nu ? Ou l’esprit « citoyen » doit-il prendre des vessies pour des lanternes (comme le décrypte le site de l’équipe Vigi-gender) ?

Xénophobie d’État

L’appareil d’État et une partie de la presse officielle ont accusé ici les familles d’avoir laissé colporter « une étrange rumeur », à propos de l’enseignement de la théorie du genre, et une syndicaliste accréditée auprès du système oligarchique a évoqué sans rougir « une campagne touchant un public crédule et peu éduqué » à propos des parents de souche étrangère… Y aura-t-il demain une xénophobie d’État contre les derniers tenants de la morale naturelle ?

Dans les couches parlementaires de l’oligarchie, des sénateurs étiquetés… UMP ont déposé fin décembre une proposition de loi interdisant l’école à domicile… Ces zélés collaborateurs de l’État-PS achèvent la préparation d’un redoutable verrouillage de l’appareil étatique d’enseignement : dans leur docilité idéologique troublante, ils oublient seulement… l’article 26-3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 selon lequel « les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants ». Dangereuse omission, qui ouvre la porte à une périlleuse régression de la France en matière de liberté !

Mais voilà les gêneurs de La Manif pour tous qui veulent revenir dans la rue, dimanche prochain 2 février à Paris et à Lyon, parlant bizarrement de défendre la famille…, comme si le bienveillant État-PS avait le moins du monde l’intention de la remettre en cause dans les grands travaux du vaste chantier de sa société nouvelle…

Canaliser la subversion

Par chance, le prévoyant M. Valls, ministre chargé du maintien de l’Ordre public, fort de son expérience vigoureuse du 24 mars et du 26 mai dernier, est déjà sur la brèche : il emploie dès maintenant toute son énergie à canaliser et même à comprimer au maximum ce mouvement factieux. Plus court sera le trajet de la manifestation, plus rétrécies seront les issues de sortie en fin de parcours, et mieux ce sera à ses yeux sévères pour les malotrus qui osent contrarier la paix civile socialiste des débats unanimes…

Un cordon de police en forme de nœud coulant, ne serait-ce pas l’idéal pour juguler cette subversion familialiste indue ?

Denis Lensel 

 

Pour agir :

Tous à Paris et à Lyon le 2 février
L'appel du cardinal Barbarin à manifester le 2 février

Le site des comités de parents Vigi-gender

 

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