Christchurch et Bataclan : l'ultraviolence mimétique

Source [L'Incorrect] En un peu moins d’un an et demi, deux attentats mus par la haine de l’islam ont été commis en Occident, plus précisément dans des régions de sa périphérie. Ce terrorisme anti-islam qui se vit et se présente comme un contre-terrorisme ne serait-il pas le jumeau des attentats islamistes perpétrés sur les sols occidentaux ?

Le 29 janvier 2017, Alexandre Bissonnette assassinait six fidèles rassemblés devant la mosquée de Québec. En ce mois de mars 2019, c’est l’Australien Brenton Tarrent qui a tué 49 musulmans de la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande, en laissant derrière lui un manifeste d’un peu plus de soixante-dix pages intitulé « The Great Replacement » dans lequel il dévoile son parcours et ce qui l’a poussé à commettre pareille tuerie.

Les réactions autour des évènements dramatiques de Christchurch semblaient être aussi le miroir inversé de celles auxquelles nous sommes désormais habitués après les attentats islamistes fréquents qui ensanglantent le sol français depuis l’affaire Mohamed Merah.

Sans attendre, militants et quelques médias ont exploité ad nauseum le « manifeste » du terroriste pour vouer aux gémonies divers auteurs et politiciens français qui auraient pu l’« inspirer ». Ainsi de Renaud Camus, d’Eric Zemmour, de Michel Houellebecq, et même d’Alain Finkielkraut accusé d’avoir invité le susnommé Camus dans l’émission Répliques qu’il anime sur la radio publique par Aude Lancelin et quelques autres.

« Grand Remplacement », une notion difficile à aborder médiatiquement s’il en est. Renaud Camus n’y met pas une théorie, encore moins une doctrine. Il s’en défend d’ailleurs virulemment. En outre, il n’a jamais prétendu que ce « grand remplacement » était organisé. Pour lui, c’est un constat démographique, un phénomène historique.

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