Une fois de plus, la question de l’islam n’est pas posée

Source [Les 4 Vérités] La terrible tuerie du marché de Noël à Strasbourg aurait pu être évitée.

Un homme, qui est un multirécidiviste et a un nombre impressionnant de condamnations à son actif pour des faits graves, ne devrait pas être en liberté.

Sur le strict plan de la criminalité et de sa répression, Cherif Chekatt est un terrible symbole du dysfonctionnement de la justice en France et du laxisme inhérent aux lois en vigueur.

Un homme qui, par ailleurs, a des liens avérés avec une organisation terroriste islamique (l’État islamique, appelé Daech en France) devrait, indépendamment de ses activités criminelles, être dans une situation où il est totalement et absolument hors d’état de nuire.

Sur le plan de la lutte contre le terrorisme islamique, Cherif Chekatt est un symbole plus accablant encore du dysfonctionnement et du laxisme susdits.

Les dirigeants politiques qui parlent de remédier à ce dysfonctionnement et à ce laxisme sont immédiatement fustigés, accusés d’être des « extrémistes de droite ».

Ils sont même parfois traités de « fascistes ».

C’est d’une gravité absolue.

Et cela montre à quel point un délitement des valeurs et des repères produit ses effets dans la société française.

Il fut un temps, pas si lointain, où il était possible de dire qu’assurer la sécurité des biens et des personnes est le devoir premier d’un gouvernement, et que tout crime mérite un châtiment, permettant tout à la fois de punir le criminel à hauteur de son crime et de protéger les honnêtes gens. Mais ce temps, en France, semble révolu.

Les dirigeants politiques qui osent dire explicitement que l’islamisme nous a déclaré la guerre sont accusés d’une manière plus véhémente encore.

Et c’est plus grave encore, car ce qui apparaît là est bien plus préoccupant et plus dangereux qu’un simple délitement des valeurs et des repères.

Dans ce cas, ce n’est pas seulement, en effet, la sécurité des biens et des personnes, la punition des criminels à hauteur de leurs crimes et la protection des honnêtes gens qui sont en jeu, mais la survie de la société tout entière.

Et cela doit être souligné : ceux qui sont les agents du djihad entendent détruire et tuer, mais ils veulent ainsi soumettre.

Ils sont en guerre, et la guerre qu’ils mènent est une guerre totale.

Une guerre implique de mener la guerre pour gagner, et les djihadistes mènent, eux, la guerre pour gagner.

La France, comme la plupart des sociétés occidentales, par les dirigeants qui sont au pouvoir, par les discours que colportent les grands médias, par sa justice, par ses lois, ne mène pas la guerre pour gagner.

Elle ne mène pas la guerre du tout.

Elle refuse même qu’on dise qu’il s’agit d’une guerre.

Ce qui signifie que les djihadistes ont sur nous un avantage immense et décisif, et pensent qu’ils peuvent gagner.

Ils peuvent effectivement gagner si rien ne change.

Ils disposent en France de plus de six cents zones de non-droit, concrètement contrôlées par des gangs islamiques et des imams.

Ils disposent d’une masse de plus de six millions de musulmans qui, quand bien même ils ne soutiennent pas tous le djihad, se refusent presque tous à dénoncer les djihadistes.

Ils disposent aussi de nombreux relais et instruments d’intimidation.

Ils ont obtenu que tous les livres expliquant ce qu’est vraiment et concrètement l’islam, ce qu’est le djihad, ce que sont effectivement les stratégies islamiques, soient peu ou prou passés sous silence.

Ils ont obtenu que les discours parlant du djihad et qui ne se heurtent pas au silence soient des discours disant que l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam, ce qui est évidemment faux (l’islamisme n’est que l’islam strictement pratiqué, comme l’exige le Coran).

Ils ont obtenu que soient utilisés dans le débat public des mots sans aucune signification, tels que « radicalisé », sans qu’on dise radicalisé par rapport à quoi.

La censure servile en arrive à un point où le mot « islamisme » lui-même deviendra impossible à utiliser.

Les djihadistes voient la censure servile. Ils voient le dysfonctionnement de la justice et le laxisme. Ils connaissent les courbes de l’immigration et de la natalité. Ils savent ce qu’elles signifient.

Une fois de plus, après la tuerie de Strasbourg, la question de l’islam n’est pas posée.

Sera-t-elle posée avant qu’il soit trop tard ?