[Source : Info Catho]

Le Président Donald Trump participait ce matin à Washington D.C. au National Prayer Breakfast, un événement qui se déroule tous les ans, le premier mardi de février, depuis 1953, et auquel assistent tous les présidents des États-Unis. Ce petit-déjeuner qui réunit des milliers de participants de toute confession et de toute orientation politique, constitue un temps de prière pour les États-Unis et pour ceux qui les dirigent : il organisé par le Congrès. Pour sa première participation à un National Prayer Breakfast, le Président Trump a fait deux annonces majeures.

Voici la première : « Je vais me débarrasser et détruire complètement l’Amendement Johnson, et permettre à tous les représentants de religions de s’exprimer librement et sans crainte de sanction. Je vais le faire. Notez-le bien ».

L’Amendement Johnson, qui tire son nom de Lyndon B. Johnson, alors sénateur du Texas, et qui le proposa et le fit voter, est une modification du code des impôts interdisant aux organisations religieuses auxquelles sont accordées des exemptions fiscales, de soutenir ou de s’opposer à des candidats briguant des mandats politiques électifs. Autrement dit, si un pasteur ou un curé s’opposent à un candidat qui professe des idées contraires à la loi naturelle ou à la loi divine, sa congrégation ou sa paroisse peuvent perdre leurs exemptions fiscales.

Ensuite, et c’est le premier Président des États-Unis, à le faire, il a évoqué le « génocide contre les chrétiens » du Moyen-Orient : « Nous avons constaté une campagne de l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] et un génocide contre les chrétiens ».

Si le génocide contre les chrétiens avait fini par être admis par John Kerry, alors secrétaire d’État, le 17 mars 2016, jamais, en huit ans, le Président Obama ne prononça ce mot…

Sources : Relevant Magazine, 2 février et Observatoire de la Christianophobie